vendredi 29 octobre 2010
La Libre Belgique refuse un droit de réponse à l’Union des Etudiants Juifs de Belgique
"Ils vous répondent qu’Israël, parce qu’il est la quintessence du mal et la figure la plus achevée de la cruauté et de la misère morale, trouble seul la respiration du monde. Cet esprit de croisade exclut toute critique de leur critique d’Israël. Et pour mieux bâillonner ceux qui s’aventurent à leur contester le droit de tutoyer consciencieusement les lignes rouges de l’incitation à la haine, ils se rêvent avoir été traités d’antisémites. Etrange conception de la liberté d’expression que celle d’en exclure ainsi ceux qui, comme l’Union des Etudiants Juifs de Belgique, interrogent la nature de cette haine obsessionnelle du sionisme et d’Israël dans notre milieu académique."
Nous nous étions déjà inquiétés du fait qu'un professeur belge de l'Ecole européenne puisse dénoncer publiquement le pouvoir des Juifs aux États-Unis * et à plusieurs reprises avons attiré l'attention de nos lecteurs sur les écrits de Pierre Piccinin publiés surtout dans La Libre Belgique - pour en prendre connaissance cliquer ICI.
Repris du site de l'Union des Etudiants Juifs de Belgique (Le droit de réponse de l’UEJB à Pierre Piccinin que La Libre Belgique ne voulait pas que vous lisiez)
Dans la conclusion de sa carte blanche publiée le 14 octobre 2010 par La Libre Belgique, Pierre Piccinin s’interroge : « Pourrait-on, en fait, parler de tout … sauf d’Israël et de sa politique en Palestine ? ».
C’est que, nous révèle l’auteur, la liberté d’expression serait aussi menacée dans notre pays qu’elle fut outragée « dans l’Allemagne nazie des années 1930 ». Rien de moins.
Et qu’une même stratégie y serait à l’œuvre : « salir, terroriser, harceler pour faire taire » ceux que le sionisme, soit le droit à l’autodétermination appliqué aux Juifs sur leur terre d’Israël, empêche de penser et de dormir.
Une preuve ? Le «cas Chichah», du nom de ce «chercheur en économie de la discrimination» à l’ULB.
Et, vous demandez-vous, qui, selon Pierre Piccinin, devrait répondre de son «ignoble mise à mort» ?
«Les représentants de plusieurs associations juives, venus en nombre» pour, le 20 septembre dernier à l’occasion de la caricature indécente du débat organisé par le Cercle du Libre Examen sur le thème «Est-il permis de débattre avec Dieudonné», «l’empêcher de s’exprimer par des huées, des menaces physiques et des insultes».
C’est que le lobby juif contrôlerait les médias de notre pays et son activisme «dans la presse et sur le net» empêcherait que l’on dise librement du mal de l’Etat d’Israël. Et, nous prévient-il, s’il vous prenait de vous y risquer, ses SA, bras armé de cette nouvelle police de la pensée, vous en feront passer l’envie.
Dame !, Souhail Chichah n’est-il pas menacé, «dans de nombreux courriers anonymes», «d’être passé à tabac et tué» ? N’a-t-il pas échappé à une «tentative d’agression au couteau, grâce à l’intervention de voisins» le 4 octobre dernier ?
Le problème avec des allégations aussi grotesques, c’est qu’elles ne résistent pas à l’épreuve des faits. Ce lobby juif surpuissant ne montre-t-il pas au contraire toute son évanescence et, à tout le moins, toute son inefficacité quand il laisse impunément proclamer presque tous les jours dans les colonnes de nos quotidiens de «référence» et sur les ondes de nos chaînes de télévision qu’Israël est un «Etat raciste, ségrégationniste et colonial » qui n’hésite pas instrumentaliser la mémoire des victimes de la Shoah pour couvrir les crimes de leurs enfants et petits-enfants en «Palestine occupée» et «bâillonner les opposants à la politique d’expansion de l’Etat hébreu», un pays dont les soldats tuent par plaisir un enfant que couvrent les bras impuissants de son père à un carrefour de la bande de Gaza en 2001, un pays diabolique dont les soldats racistes violent (ou refusent de violer, c’est selon les humeurs du procureur du jour) les femmes palestiniennes !?
Certes, confesseront à contrecœur les défenseurs de cette liberté d’expression prétendument piétinée par le «harcèlement médiatique» juif, si ces quelques bribes de vérité franchissent à grand-peine la censure des «milieux sionistes », il n’est décidément pas permis d’en dire plus de cet Etat «et de sa politique en Palestine», comme s’il subsistait encore une faute, une tache, une infamie dont ils n’avaient pas déjà chargé Israël.
Et si vous les questionnez sur leur silence ou leur indifférence bienveillante pour les régimes autoritaires dans les deux tiers des pays de la planète, les assassins au pouvoir au Soudan ou en Iran, les brochettes de tyrans sanguinaires en Afrique, les clowns révolutionnaires d’Amérique du Sud et des Caraïbes, les activistes ou militants qui se font sauter dans les bus, les hôtels ou les cafés à Jérusalem, Mumbay, Londres, Madrid, Bagdad, New York ou Casablanca, les enturbannés assoiffés du sang des Infidèles interdits de pratiquer leur foi en terre d’islam, l’exode des chrétiens du Moyen-Orient, la persécution des homosexuels ou le mépris des femmes dans cette géographie fantasmée, la discrimination des Palestiniens dans les pays frères arabes, ils vous répondent qu’Israël, parce qu’il est la quintessence du mal et la figure la plus achevée de la cruauté et de la misère morale, trouble seul la respiration du monde.
Cet esprit de croisade exclut toute critique de leur critique d’Israël. Et pour mieux bâillonner ceux qui s’aventurent à leur contester le droit de tutoyer consciencieusement les lignes rouges de l’incitation à la haine, ils se rêvent avoir été traités d’antisémites. Etrange conception de la liberté d’expression que celle d’en exclure ainsi ceux qui, comme l’Union des Etudiants Juifs de Belgique, interrogent la nature de cette haine obsessionnelle du sionisme et d’Israël dans notre milieu académique.
Non, bien sûr, et il est déjà dégradant de devoir s’en défendre, l’UEJB n’a jamais traité Souhail Chichah d’antisémite ou de négationniste. Et si elle en avait le temps et l’humeur, elle n’hésiterait pas à en demander raison au «chercheur en économie de la discrimination» et à ses petits amis.
En revanche, l’UEJB se borne à rappeler que l’ami au secours duquel intervient Pierre Piccinin s’interdit un avis sur le négationnisme «puisqu’il est interdit d’avoir un avis dessus», déshumanise l’homme occidental qui «est la forme dégénérée du rat»[1], tient des propos sexistes, indignes d’un membre du corps enseignant de l’ULB («Dis Caroline, faut arrêter de te toucher ma chérie! »[2]) publie sur le réseau social Facebook une ode à la lapidation («Ce n’est qu’en associant chacune des trois pierres dans le cycle de la lapidation que ta dignité d’être humain, égale en légitimité avec celle du Diable Blanc, sera reconnue»[3]), qu’il fut directeur financier de Fouad Lasshaini, le député écolo qui, en décembre 2008, ouvrit les portes de la Maison des Parlementaires aux représentants du Hezbollah et de la chaîne antisémite Al Manar, et, accessoirement, qu’il est l’auteur d’un article bien peu respectueux pour notre souverain dont on retiendra cette phrase : «Je le jure, sur le Coran par-dessus la Constitution, je n’ai jamais baisé le Roi !»[4].
Dans ses communiqués des 30 mars, 17 et 22 septembre 2010[5], l’UEJB s’inquiétait de la contribution des autorités académiques à la libération et à la banalisation de la parole antisémite dans notre Alma Mater en y autorisant la venue, fût-elle virtuelle, d’un «humoriste» antisémite récidiviste, et dans sa lettre ouverte au Pro-recteur, notre association disait sa crainte de voir cette hostilité ressusciter une époque qu’elle pensait révolue.
Car c’est en effet quand on entend à nouveau certains étudiants encouragés par ce climat d’impunité apostropher un membre de l’UEJB d’un insultant «Oh, le Juif !» qu’on peut sérieusement évoquer le spectre de «l’Allemagne nazie des années 1930».
S’il est de surcroît permis à un enseignant pyromane et à une clique d’antisionistes monomaniaques de propager leur haine irrépressible du sionisme et de l’Etat d’Israël et de se poser en victimes comme en d’autres lieux des terroristes font impudemment le procès de la démocratie qui s’en défend, l’inquiétude cédera rapidement la place à la peur.
L'Union des Etudiants Juifs de Belgique
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[1] Commentaire du 20 mars 2010 sur son article « L’homme occidental ne descend pas du singe mais bien du rat » publié sur Facebook
[2] http://www.restitution.be/communique-201010181252.html
[3] « La Fatwa du Djihadiste » du mercredi 24 février 2010 sur Facebook
[4] http://philosemitismeblog.blogspot.com/2010/02/souhail-chichah-fait-la-lecon-au-roi.html
[5] http://uejb.org/
* Sur son blog M. Piccinin fait référence à notre commentaire dans ces termes "Voir aussi, la riposte sioniste à cet article, le lendemain de sa publication : Un prof de l'Ecole européenne dénonce le pouvoir des Juifs aux Etats-Unis (publié dans Juif.org)."
Nous nous étions déjà inquiétés du fait qu'un professeur belge de l'Ecole européenne puisse dénoncer publiquement le pouvoir des Juifs aux États-Unis * et à plusieurs reprises avons attiré l'attention de nos lecteurs sur les écrits de Pierre Piccinin publiés surtout dans La Libre Belgique - pour en prendre connaissance cliquer ICI.
Repris du site de l'Union des Etudiants Juifs de Belgique (Le droit de réponse de l’UEJB à Pierre Piccinin que La Libre Belgique ne voulait pas que vous lisiez)
Dans la conclusion de sa carte blanche publiée le 14 octobre 2010 par La Libre Belgique, Pierre Piccinin s’interroge : « Pourrait-on, en fait, parler de tout … sauf d’Israël et de sa politique en Palestine ? ».
C’est que, nous révèle l’auteur, la liberté d’expression serait aussi menacée dans notre pays qu’elle fut outragée « dans l’Allemagne nazie des années 1930 ». Rien de moins.
Et qu’une même stratégie y serait à l’œuvre : « salir, terroriser, harceler pour faire taire » ceux que le sionisme, soit le droit à l’autodétermination appliqué aux Juifs sur leur terre d’Israël, empêche de penser et de dormir.
Une preuve ? Le «cas Chichah», du nom de ce «chercheur en économie de la discrimination» à l’ULB.
Et, vous demandez-vous, qui, selon Pierre Piccinin, devrait répondre de son «ignoble mise à mort» ?
«Les représentants de plusieurs associations juives, venus en nombre» pour, le 20 septembre dernier à l’occasion de la caricature indécente du débat organisé par le Cercle du Libre Examen sur le thème «Est-il permis de débattre avec Dieudonné», «l’empêcher de s’exprimer par des huées, des menaces physiques et des insultes».
C’est que le lobby juif contrôlerait les médias de notre pays et son activisme «dans la presse et sur le net» empêcherait que l’on dise librement du mal de l’Etat d’Israël. Et, nous prévient-il, s’il vous prenait de vous y risquer, ses SA, bras armé de cette nouvelle police de la pensée, vous en feront passer l’envie.
Dame !, Souhail Chichah n’est-il pas menacé, «dans de nombreux courriers anonymes», «d’être passé à tabac et tué» ? N’a-t-il pas échappé à une «tentative d’agression au couteau, grâce à l’intervention de voisins» le 4 octobre dernier ?
Le problème avec des allégations aussi grotesques, c’est qu’elles ne résistent pas à l’épreuve des faits. Ce lobby juif surpuissant ne montre-t-il pas au contraire toute son évanescence et, à tout le moins, toute son inefficacité quand il laisse impunément proclamer presque tous les jours dans les colonnes de nos quotidiens de «référence» et sur les ondes de nos chaînes de télévision qu’Israël est un «Etat raciste, ségrégationniste et colonial » qui n’hésite pas instrumentaliser la mémoire des victimes de la Shoah pour couvrir les crimes de leurs enfants et petits-enfants en «Palestine occupée» et «bâillonner les opposants à la politique d’expansion de l’Etat hébreu», un pays dont les soldats tuent par plaisir un enfant que couvrent les bras impuissants de son père à un carrefour de la bande de Gaza en 2001, un pays diabolique dont les soldats racistes violent (ou refusent de violer, c’est selon les humeurs du procureur du jour) les femmes palestiniennes !?
Certes, confesseront à contrecœur les défenseurs de cette liberté d’expression prétendument piétinée par le «harcèlement médiatique» juif, si ces quelques bribes de vérité franchissent à grand-peine la censure des «milieux sionistes », il n’est décidément pas permis d’en dire plus de cet Etat «et de sa politique en Palestine», comme s’il subsistait encore une faute, une tache, une infamie dont ils n’avaient pas déjà chargé Israël.
Et si vous les questionnez sur leur silence ou leur indifférence bienveillante pour les régimes autoritaires dans les deux tiers des pays de la planète, les assassins au pouvoir au Soudan ou en Iran, les brochettes de tyrans sanguinaires en Afrique, les clowns révolutionnaires d’Amérique du Sud et des Caraïbes, les activistes ou militants qui se font sauter dans les bus, les hôtels ou les cafés à Jérusalem, Mumbay, Londres, Madrid, Bagdad, New York ou Casablanca, les enturbannés assoiffés du sang des Infidèles interdits de pratiquer leur foi en terre d’islam, l’exode des chrétiens du Moyen-Orient, la persécution des homosexuels ou le mépris des femmes dans cette géographie fantasmée, la discrimination des Palestiniens dans les pays frères arabes, ils vous répondent qu’Israël, parce qu’il est la quintessence du mal et la figure la plus achevée de la cruauté et de la misère morale, trouble seul la respiration du monde.
Cet esprit de croisade exclut toute critique de leur critique d’Israël. Et pour mieux bâillonner ceux qui s’aventurent à leur contester le droit de tutoyer consciencieusement les lignes rouges de l’incitation à la haine, ils se rêvent avoir été traités d’antisémites. Etrange conception de la liberté d’expression que celle d’en exclure ainsi ceux qui, comme l’Union des Etudiants Juifs de Belgique, interrogent la nature de cette haine obsessionnelle du sionisme et d’Israël dans notre milieu académique.
Non, bien sûr, et il est déjà dégradant de devoir s’en défendre, l’UEJB n’a jamais traité Souhail Chichah d’antisémite ou de négationniste. Et si elle en avait le temps et l’humeur, elle n’hésiterait pas à en demander raison au «chercheur en économie de la discrimination» et à ses petits amis.
En revanche, l’UEJB se borne à rappeler que l’ami au secours duquel intervient Pierre Piccinin s’interdit un avis sur le négationnisme «puisqu’il est interdit d’avoir un avis dessus», déshumanise l’homme occidental qui «est la forme dégénérée du rat»[1], tient des propos sexistes, indignes d’un membre du corps enseignant de l’ULB («Dis Caroline, faut arrêter de te toucher ma chérie! »[2]) publie sur le réseau social Facebook une ode à la lapidation («Ce n’est qu’en associant chacune des trois pierres dans le cycle de la lapidation que ta dignité d’être humain, égale en légitimité avec celle du Diable Blanc, sera reconnue»[3]), qu’il fut directeur financier de Fouad Lasshaini, le député écolo qui, en décembre 2008, ouvrit les portes de la Maison des Parlementaires aux représentants du Hezbollah et de la chaîne antisémite Al Manar, et, accessoirement, qu’il est l’auteur d’un article bien peu respectueux pour notre souverain dont on retiendra cette phrase : «Je le jure, sur le Coran par-dessus la Constitution, je n’ai jamais baisé le Roi !»[4].
Dans ses communiqués des 30 mars, 17 et 22 septembre 2010[5], l’UEJB s’inquiétait de la contribution des autorités académiques à la libération et à la banalisation de la parole antisémite dans notre Alma Mater en y autorisant la venue, fût-elle virtuelle, d’un «humoriste» antisémite récidiviste, et dans sa lettre ouverte au Pro-recteur, notre association disait sa crainte de voir cette hostilité ressusciter une époque qu’elle pensait révolue.
Car c’est en effet quand on entend à nouveau certains étudiants encouragés par ce climat d’impunité apostropher un membre de l’UEJB d’un insultant «Oh, le Juif !» qu’on peut sérieusement évoquer le spectre de «l’Allemagne nazie des années 1930».
S’il est de surcroît permis à un enseignant pyromane et à une clique d’antisionistes monomaniaques de propager leur haine irrépressible du sionisme et de l’Etat d’Israël et de se poser en victimes comme en d’autres lieux des terroristes font impudemment le procès de la démocratie qui s’en défend, l’inquiétude cédera rapidement la place à la peur.
L'Union des Etudiants Juifs de Belgique
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[1] Commentaire du 20 mars 2010 sur son article « L’homme occidental ne descend pas du singe mais bien du rat » publié sur Facebook
[2] http://www.restitution.be/communique-201010181252.html
[3] « La Fatwa du Djihadiste » du mercredi 24 février 2010 sur Facebook
[4] http://philosemitismeblog.blogspot.com/2010/02/souhail-chichah-fait-la-lecon-au-roi.html
[5] http://uejb.org/
* Sur son blog M. Piccinin fait référence à notre commentaire dans ces termes "Voir aussi, la riposte sioniste à cet article, le lendemain de sa publication : Un prof de l'Ecole européenne dénonce le pouvoir des Juifs aux Etats-Unis (publié dans Juif.org)."
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