lundi 25 octobre 2010

Prof belge de l'Ecole européenne dénonce le pouvoir des Juifs aux États-Unis

"Mais la communauté juive est très puissante aux Etats-Unis et tous les présidents, qu'ils soient démocrates ou républicains, doivent tenir compte de ce facteur dans leur prise de décision, car l'influence de cette communauté peut se révéler déterminante, et pas seulement sur le plan électoral ... "

Repris du blog Philosémitisme (15/10/2010)

Un ambitieux professeur catholique belge de l'Ecole européenne (Schola Europea), Pierre Piccinin [photo], signe fréquemment des articles "antisionistes" d'une brutalité remarquable (en Belgique francophone ça passe pour de l'analyse politique) et de défense de l'humoriste français Dieudonné dans la presse belge et même dans Le Monde. Il n'oublie jamais de signaler qu'il est "professeur d'histoire et de sciences politiques à l'Ecole européenne de Bruxelles 1" [1] et maître de stage à l'Université Libre de Bruxelles.

Ses jeunes élèves peuvent prendre connaissance de ses idées haineuses - si ce n'est pas pendant ses cours - dans la presse et sur son blog.  Qui sont donc ses jeunes élèves de l'Ecole européenne? Des enfants des personnes travaillant pour les institutions ou organes européens et d’autres institutions intergouvernementales (OTAN…) ou de sociétés privées ayant conclu un accord spécial.  Qui finance l'école ? Les Etats membres et la Commission européenne.  Donc le contribuable européen.

Quelques titres repris de son blog:
Pourquoi demande-t-on au peuple palestinien de mourir en silence ?
Flottille de la paix : le gouvernement israélien a-t-il eu l'intention de tuer?
Israël, un Etat-voyou en liberté
Gaza : un projet planifié ?
Le processus de paix : un malentendu 
La Belgique, complice de crimes de guerre ?
Kadhafi, pas si folklorique que ça...

Nous avons retenu cet échange de commentaires suscités par son article Israël, un État-voyou en liberté:


"Mr, vous ne croyez pas que la position d'Obama est encore plus difficile que d'autres fois? les relations avec la Turquie vont se compliquer encore plus si la communauté internationale cède encore un fois au véto des Etats-Unis. C'est un membre de l'OTAN qui se rapproche de plus en plus (en fait depuis l'attaque sur Gaza de 2008) de l'Iran d'Ahmadinejad. Commentaire n°2 posté par Alejandro Torrado le 03/06/2010 à 14h44"

Réponse de Pierre Piccinin:
"Effectivement, le président Obama ne doit pas trouver trop bonne cette mauvaise blague israélienne. Surtout en ce moment où il est fortement critiqué pour la gestion désastreuse de la marée noire en Floride. Il n’avait vraiment pas besoin de ça en plus. Et d'autant moins que ce n'est pas la première fois qu'Israël met les Etats-Unis dans l'embarras, voire se moque ouvertement de son grand protecteur.

Mais la communauté juive est très puissante aux Etats-Unis et tous les présidents, qu'ils soient démocrates ou républicains, doivent tenir compte de ce facteur dans leur prise de décision, car l'influence de cette communauté peut se révéler déterminante, et pas seulement sur le plan électoral ... Donc, Obama n'a pas le choix, il devra couvrir l'action d'Israël.

Cela dit, la Turquie ne doit pas pour autant être humiliée : elle est déjà suffisamment mécontente de ne pas être admise dans l'Union européenne; il ne faudrait pas, en plus, qu'elle passe pour quantité négligeable, alors qu'elle est membre de l'OTAN et qu'elle vient d'être attaquée par Israël, qui a assassiné plusieurs de ses citoyens. Les Etats-Unis s’inquiètent d’ailleurs du rapprochement d’Ankara et de Téhéran. Et il y a aussi les Etats européens, dont des citoyens se trouvaient sur les bateaux de cette flottille humanitaire, et qui réclament leur libération (ils sont actuellement emprisonnés en Israël) et des explication à l'Etat hébreux, qui, cette fois, est allé très loin.

C'est pourquoi les Etats-Unis n'ont pas pu s'opposer complètement à l'adoption par l'ONU d'une résolution demandant une enquête sur ces événements. [...]

D'ailleurs, Israël a déjà fait savoir qu'il rejetait cette résolution et refusait de collaborer à cette enquête : selon Israël, l'ONU "n'a aucune autorité morale" et, en conséquence, Israël refuse de se plier à cette décision (ce qui est très intéressant, car c'est précisément sur la seule résolution 181 de l'ONU, de 1948, que repose le droit à l'existence de l'Etat d'Israël; donc, si l'ONU ne représente aucune autorité morale, l'existence d'Israël ne repose plus sur rien...).

A lire (j'ai beaucoup apprécié) : http://www.bakchich.info/Israel-contre-la-flottille,10963.html."

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