Belga et RTBF : un scoop anti-israélien, viiite !

"Un scoop qui date de plus de 50 jours, cela n’a déjà plus l’odeur du renfermé. Cela ne sent plus du tout. Mais du moment qu’Israël peut faire l’objet d’une critique, pourquoi se priver de ce petit bonheur fugace ?"

Source: Primo (17/07/2009)

L’agence de presse Belga et le site de la RTBF ont décidé de pallier à la morne actualité de ce mois de juillet empesé.

Il fait lourd, les principaux lecteurs sont en vacances. Il faut donc du jus, du nouveau, du sensationnel.

Une recette infaillible consiste à entretenir la petite haine anti-israélienne qui fait l’ordinaire de la société belge, grâce aux efforts conjugués de quelques députés et mouvements altermondialistes.

C’est ainsi que le 15 juillet 2009, le site de la RTBF affiche en grand titre triomphant : Une pub sur le tourisme en Israël interdite en Angleterre.

Voici un extrait de cette dépêche, avec la date et l'heure:

15.07.09 - 17:27
Une instance britannique de régulation de la publicité a interdit une affiche publicitaire vantant le tourisme en Israël, au motif qu'elle laissait supposer que les territoires palestiniens de la Cisjordanie et de la bande de Gaza faisaient partie intégrante de ce pays.
Les affiches, qui montrent un garçon en train de plonger avec des dauphins, avaient été placardées dans des stations du métro londonien dans le cadre d'une campagne publicitaire sur le tourisme en Israël.
Accompagnées du slogan: "Peu de pays renferment autant de variété sur un si petit territoire qu'Israël", les affiches avaient provoqué le dépôt de plus de 400 réclamations par des groupes pro-palestiniens.

Enfin, un peu d’agitation dans le monde de la presse belge. On avait failli s’ennuyer.

SCOOP ?

Puisque l’agence Belga et la RTBF sont friandes de scoops, nous en avons un pour eux : cette nouvelle date de la fin mai 2009.

Primo en a parlé, mais également Marie Colmant, dans le grand Journal de Canal +. La preuve peut se lire ici. Et l'histoire ne correspond en aucune manière à la dépêche de l'agence.

Nous ignorons à quel tarif l’agence Belga vend ses dépêches d’information aux médias européens. Mais on peut affirmer, sans crainte de se tromper, qu’il y aurait comme un peu d’escroquerie dans l’air. Un scoop qui date de plus de 50 jours, cela n’a déjà plus l’odeur du renfermé. Cela ne sent plus du tout. Mais du moment qu’Israël peut faire l’objet d’une critique, pourquoi se priver de ce petit bonheur fugace ?