vendredi 7 janvier 2011

Un article du Soir repris par des sites violemment anti-israéliens

On ne s'étonnera pas que l'article tendancieux de Serge Dumont, correspondant en Israël du quotidien de référence Le Soir, au sujet de l'enquête sur le financement d'ONG anti-israéliennes financées par l'étranger, essentiellement par l'Union européenne et les pays européens (le gouvernement américain n'étant pas en cause) ait été repris par des sites violemment anti-israéliens.  (N.B. les sites ont repris la version du journal suisse Le Temps auquel collaborent deux journalistes du Soir: Serge Dumont et Luis Lema, un spécialiste de l'intifida...)

Association France Palestine Solidarité
Proche Orient: Le fascisme juif contre les ONG

Intérêt Général (ce site a une rubrique consacrée au "Lobby juif"
Proche Orient : Le fascisme juif contre les ONG

J'aime pas Israël - Al quods Palestine
La Knesset met les ONG sous surveillance

Info-Palestine
La Knesset met les ONG sous surveillance
 
Soutien Palestine, Collectif Cheick Yassine
La Knesset met les ONG sous surveillance

Pour contrer la désinformation du Soir, nous proposons la lecture de l'article d'Emmanuel Navon: Le commerce de la vérité par les ONG

Hier (5 janvier), la Knesset a décidé de créer une commission parlementaire pour examiner les sources internationales de financement des organisations israéliennes qui « aident à la délégitimation d'Israël en nuisant aux soldats des Forces de défense d’Israël ». Bien que la motion ait bénéficié d'un large soutien (41 voix pour, 16 contre), elle s’est transformée en violente querelle entre la droite et la gauche.


La décision de la Knesset a été adoptée suite aux révélations d'organisations comme NGO Monitor et Im Tirtzu, selon lesquelles de nombreuses ONG israéliennes (organisations non gouvernementales) qui ont témoigné contre Israël dans le rapport Goldstone, sont impliquées dans les mandats d'arrêt contre des hommes politiques israéliens et des officiers de l’armée en Europe, et que certaines de ces ONG sont financées par des gouvernements étrangers.
Ceux qui s'opposent à la décision prise hier avancent généralement deux points :
•  les organisations mises en cause s’occupent des droits de l'homme et donc méritent éloges et protection ;
•  leurs sources de financement sont déjà de notoriété publique, il n'est donc pas nécessaire de les vérifier à nouveau.

Ces deux allégations ne sont qu’à moitié vraies.

De la même façon que le Conseil des "Droits de l'homme" de l’ONU est dominé par les violateurs des Droits de l'homme, de nombreuses ONG utilisent les "droits de l'homme" comme couverture pour harceler des démocraties en guerre et blanchir des régimes meurtriers. Sinon, comment le Conseil des Doits de l'homme peut-il être présidé par la Thaïlande (depuis juin 2010) et comment Human Rights Watch peut-il collecter des fonds en Arabie Saoudite (comme cela a été révélé par le Wall Street Journal en juillet 2009) ? Evidemment, toutes les organisations des Droits de l’homme en Israël et dans le monde n’agissent pas ainsi. Certaines œuvrent réellement pour les Droits de l'homme et sa dignité. Mais de nombreuses ONG (y compris des ONG israéliennes qui tentent de faire arrêter des officiers de l’armée à Londres), utilisent les soi-disant droits de l'homme comme un moyen habile pour bénéficier de l'impunité et couvrir des activités politiques qui n’ont absolument rien à voir avec les véritables droits de l'homme.

Prétendre que les sources de financement des ONG israéliennes sont déjà de notoriété publique n'est pas un argument recevable. Bien sûr, les ONG israéliennes rédigent des bilans financiers pour l’autorité de contrôle des ONG, sur chaque dollar reçu et dépensé. Mais les fondations qui versent ces fonds à des ONG israéliennes sont elles-mêmes soutenues par des individus, des organisations et des gouvernements dont le nom et l'identité n'apparaissent pas dans ces rapports. Les informations divulguées par des ONG israéliennes au sujet de ces dons, ne révèlent pas l'ensemble de ces montages financiers, qui incluent souvent des gouvernements étrangers. De la même façon que beaucoup d’organisations des « droits de l'homme » n'ont rien à voir avec les véritables droits de l'homme, beaucoup d’organisations prétendant être « non gouvernementales », sont en fait financées par des gouvernements.
 
Lire la suite sur le site Association France-Israël

1 commentaire:

  1. Israël est le seul pays menacé de mort en permanence par des états, des "mouvements" convictionnels et des "personnalités" étrangères. Les dirigeants d'Israël ont le devoir d'exercer leur droit à la légitime défense De plus, c'est une valeur juive.
    J'ajouterai qu'il est indigne d'un dirigeant Israélien ou de n'importe quel pays de ne pas recourir à ce droit qui est un un devoir.
    Dès lors, je ne comprends pas la passivité des autorités israéliennes face à leurs propres ONG
    au comportement incivique. Le gouvernement d' Israël est démocratique et légitime.
    La protection de la liberté d'opinion s'arrête face aux complices de meurtre. Certains diront, oui, mais Israël n'est pas encore assassiné, on ne peut reprocher leurs intentions à ces salauds. Après, c'est trop tard, j'ai survécu à la Shoa. Je sais.Il est écrit : si un homme se lève pour te tuer,tu te lèves et tu le tues. Au départ, les ONG intervenaient là où cela s'avérait impossible aux états. Aujourd'hui, les ONG veulent se substituer aux gouvernements. Erreur ! Elles ne disposent d'AUCUNE légitimité. Par contre, elles possèdent de réelles capacités de nuisances irresponsables. Les parents de soldats qui servent dans Tsahal devraient manifester et exiger la liquidation des ONG israéliennes anti-israéliennes dont l'action vise à tuer leurs enfants. Et expulser les autres..vers l'IRAN ou la Corée du Nord. Au choix. Charles FjK

    RépondreSupprimer