"La Grèce et Israël sont aujourd'hui plus proches que jamais, historiquement, politiquement et dans beaucoup d’autres secteurs. Et chaque jour nous constatons l'amélioration et le resserrement de nos relations" (Shimon Peres, Président israélien)
"Autrefois considérée comme l'un des pays membres de l'Union européenne les plus critiques d'Israël, au même titre que l'Irlande, la Suède, le Portugal et la Belgique, la Grèce ne se trouve plus dans ce "panier", a confié un responsable israélien cité par le Jerusalem Post." [Voir: Au parlement bruxellois, la majorité fait d’Israël le Juif des Nations ...]
George Papandréou a rencontré le président israélien Shimon Peres mercredi. Ils ont discuté de la situation économique de la Grèce qui est confrontée à des mesures drastiques en raison d'importantes dettes. Peres a évoqué son expérience en tant que ministre des Finances d'Israël dans les années 1980, quand il a aidé à ramener l'inflation sous contrôle. Pour lui M. Papandréou doit "se montrer intérieurement serein. Je crois que vous sortirez renforcés de la crise".
"J’exprime le voeu que la fin de la crise constitue un nouveau départ. La Grèce et Israël sont aujourd'hui plus proches que jamais, historiquement, politiquement et dans beaucoup d’autres secteurs. Et chaque jour nous constatons l'amélioration et le resserrement de nos relations", ajouta le Président israélien.
La Grèce a toujours eu des liens étroits avec Israël et les pays arabes, mais de nombreux observateurs ont souligné que la visite de Papandréou intervient à un moment où les liens entre Israël et la Turquie continuent de se détériorer. La Turquie est le rival historique de la Grèce.
M. Papandréou a répondu: "Je suis ici en ma double qualité, de président de l’Internationale socialiste et de Premier ministre grec. Mais l’essentiel, c’est que pour la première fois un Premier ministre grec visite Israël depuis sa reconnaissance. Il est important que nous développions la coopération bilatérale, la coopération régionale dans l’ensemble de la région de la Méditerranée orientale et du Moyen-Orient, et il existe de nombreux secteurs dans lesquels nous pouvons collaborer pour promouvoir la paix".
Le Premier ministre grec, dont le père, Andréas, a été Premier ministre à deux reprises et était connu pour ses positions pro-palestiniennes, a engagé une politique plus modérée envers Israël que ses prédécesseurs depuis son entrée en fonction octobre dernier. Autrefois considérée comme l'un des pays membres de l'Union européenne les plus critiques d'Israël, au même titre que l'Irlande, la Suède, le Portugal et la Belgique, la Grèce ne se trouve plus dans ce "panier", a confié un responsable israélien cité par le Jerusalem Post [Greek PM’s visit signals warming ties].
Lors de sa visite, M. Papandréou a rencontré le patriarche grec de Jérusalem Théophilos III dans la vieille ville. Il a ensuite eu une réunion avec des Grec survivants de l'Holocauste. Le mercredi, il a visité Yad Vashem, le mémorial de l'Holocauste, et le Musée de Jérusalem.
Jeudi, il a eu un déjeuner de travail avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et des réunions avec le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, et la leader de l'opposition Tzipi Livni.
Il s'est ensuite rendu à Ramallah pour une réunion avec le Président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le Premier ministre Salam Fayyad.
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LES "AMITIES" ENTRE ETATS SE CREENT ET FONDENT COMME NEIGE, A LA MOINDRE BOURASQUE.
RépondreSupprimerSur le plan stratégique, la Turquie est bien plus importante que la Grece.
Georges Brandstatter