mardi 10 août 2010

LLB: les Israéliens "pratiquaient sans état d’âme la politique de la terre brûlée"

"L’enfant jadis arraché au sommeil, en pleine nuit, et fuyant avec sa famille sous les balles sifflantes des Israéliens qui pratiquaient sans état d’âme la politique de la terre brûlée."

La cause palestinienne souffre d'une sur-exposition médiatique et d'un déficit de héros. C'est, avec la pratique du terrorisme et l'incitation à la haine, un de ses points faibles et un obstacle que ses défenseurs européens  ne parviennent pas à surmonter.  Ainsi les anti-israéliens ont finit par trouver une héroïne en la personne de l'Américaine Rachel Corrie.  Hélas pour eux, ça ne marche pas auprès du public qui a trop de bon pour se laisser prendre.  On peut également citer deux intellectuels palestiniens Edward Saïd et Mahmoud Darwich - tous deux vivaient et sont morts aux États-Unis qu'ils  ne cessaient de critiquer ... (Mahmoud Darwich et les Etats-Unis, pays du "despotisme universel").

La Libre Belgique rend un vibrant hommage à ce dernier, dont on vient de publier "deux nouveaux livres, deux ans après sa mort".  Et de profiter de l'occasion pour dénigrer Israël avec une hélas férocité devenue la norme (Le testament de Mahmoud Darwich).  Extraits:

"Il y a une voix, en Palestine, qui ne cessera, non pas de crier, ni de pleurer, mais de dire. Avec la vérité intangible et la force simple de l’enfant jadis arraché au sommeil, en pleine nuit, et fuyant avec sa famille sous les balles sifflantes des Israéliens qui pratiquaient sans état d’âme la politique de la terre brûlée.

Cet enfant, né en 1942, à Birwa, près de Saint-Jean d’Acre, ne grandirait, désormais, et ne pratiquerait les routes de l’âge adulte, qu’au fil et au tranchant de tous les dangers. Jusqu’en 2008, à Houston (Etats-Unis), au moment où, le 9 août précisément, son cœur lâcherait prise sur une table d’opération. Est-il aujourd’hui un des plus grands poètes du monde arabe ? Sans aucun doute. Dans la mesure où sa parole dépasse, en l’incluant, le "Dit", désormais immémorial, des plus grands chantres dont trouvères et troubadours sont nés. Il est celui qui n’a cessé de dire les blessures du corps, de l’esprit, de l’âme, les brutalités de l’injustice, le viol d’une terre enlevée à ses habitants, une terre qu’il réanime et réhabite en chantant ses merveilles comme ses dures réalités."
Rachel Corrie, icône américaine des anti-israéliens.  Voilée elle brûle un drapeau américain à Gaza en 2003 ...

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