"Dexia blanchit de l’argent sale" (Eric David, "professeur bien connu de droit international à l’ULB")
Contexte:
Belgique: boycott d'Israël et Dexia, ce que Baudouin Loos ne dit pas... (12/04/2011). Extrait:
On connaît le militantisme anti-israélien du journal belge francophone Le Soir et de ses journalistes. Le quotidien prône des punitions et des boycotts d'Israël. Baudouin Loos a présenté la vente de Dexia Israël comme l'aboutissement d'une campagne d'un collectif belge pour le boycott de Dexia, qu'il reconnaît, sans un mot de regrets, avoir été virulente. Le Figaro et Reuters (ainsi que le site qui a révélé la nouvelle Wansquare) en font une lecture totalement différente. Cet aspect de la transaction - pourtant capitale - est passée sous silence par Le Soir :
"La banque franco-belge s'est engagée l'an dernier auprès de la Commission européenne à vendre certaines de ses filiales à l'étranger en contrepartie des aides reçues au plus fort de la crise financière de l'automne 2008. Elle a dans ce cadre finalisé fin mars la vente de sa filiale slovaque Dexia banka Slovensko en cédant sa participation de 88,71% au fonds d'investissement Penta Investments."
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Le Soir revient à la charge. Dexia accusé de blanchir de l’argent sale dans les territoires occupés. C'est le professeur Eric David, grand savant de l'Université Libre de Bruxelles et père spirituel de la fumeuse loi belge de compétence universelle, qui porte l'épouvantable et stupéfiante accusation:
"Depuis 2009, la plate-forme belge intitulée « Palestine occupée – Dexia impliquée » et qui groupe quelque 80 associations et communes belges fait campagne pour que Dexia cesse de financer, via sa filiale israélienne, la colonisation dans les territoires palestiniens occupés.
Le 6 avril dernier, le groupe franco-belge a annoncé que sa filiale Dexia Israël était à vendre, une information de nature à contenter tous ceux qui sont choqués par la situation. Mais, en attendant que cette vente ait lieu, les militants ne relâchent pas la pression. Mercredi 11 mai, 45 actionnaires concernés iront donc à l’Assemblée générale de Dexia pour interpeller Jean-Luc Dehaene, président de la banque, au passage 44 à partir de 14 h 30.
Parmi les actionnaires, on trouve Eric David, ci-devant professeur bien connu de droit international à l’ULB. Ce dernier entend argumenter son propos selon le raisonnement suivant :
« Dexia Banque possède 66 % des parts de sa filiale israélienne Dexia Public Finance Israel (…) ; Dexia Israël finance (notamment par des achats de terrains et des constructions) les colonies israéliennes de peuplement implantées dans les territoires palestiniens occupés ; Ces implantations sont constitutives de crimes de guerre ; Le financement des colonies israéliennes rapporte des revenus à Dexia Israël (intérêts des emprunts consentis aux colons) et, par ricochet, à la société mère, Dexia Banque ; Comme ces revenus résultent de la contribution à un crime, ce sont des revenus d’origine illicite ; en détenant ces revenus, Dexia blanchit de l’argent sale. »
La balle sera donc dans le camp de Dexia.
L'Université Libre de Bruxelles inquiète que le boycott d'Israël soit illégal en France
(Merci à JPD)
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