dimanche 12 décembre 2010
Ecrire sur Auschwitz sans mentionner le mot Juif
On nous avait signalé que la première chaîne de la RTBF avait omis (27/01/2010 page télétexte 244 du jour et les JT) de préciser, à l'occasion de la commémoration de la libération des camps de la mort, que les camps d'extermination étaient surtout destinés à tuer les Juifs.
La Libre Belgique vient de publier une "Opinion" intitulée Peut-on encore enseigner après Auschwitz ? sans que le mot Juif/Juive ou Tzigane ne soit mentionné une seule fois. Extraits:
"Et puis il y eut Auschwitz et ses fumées nauséabondes qui ont hurlé à la face d’un monde consterné que la culture ne serait jamais une barrière infranchissable opposée à la barbarie et au meurtre. [...]
Alors, pourquoi continuer à enseigner quand on sait que cette activité ne garantit pas la paix et le progrès ? Pourquoi continuer à éduquer si cela ne peut nous préserver du pire ? Que transmettre puisque après Dieu c’est l’illusion de la force humanisante de la culture qui s’est évaporée dans les nuages de cendres qui montaient au ciel pour y laisser reposer des hommes, des femmes et des enfants de bonne volonté ?"
Une simple recherche sur le Web révèle: "En cinq années, plus de 1,1 million d'hommes, de femmes et d'enfants, meurent à Auschwitz, dont 900 000 immédiatement à leur sortie des trains qui les y amenaient. 90% de ces personnes étaient juives. Ces victimes de la solution finale sont tuées dans les chambres à gaz ou parfois avec des armes à feu, mais meurent aussi de maladies, de malnutrition, de mauvais traitements ou d'expériences médicales. En raison de sa taille, Auschwitz est considéré comme le symbole des meurtres en masse commis par les nazis, et plus particulièrement celui du génocide des Juifs [européens] dans lequel près de six millions d'entre eux sont assassinés [dont un million et demi d'enfants]."
Un groupe de Juifs classés comme "inaptes au travail" attendent devant le crématoire numéro IV avant d'être gazés. Ils étaient alors épuisés et dans un état de choc après les horreurs du voyage et le processus de sélection qu'ils venaient de subir. La plupart n'avaient pas la moindre idée de ce qui les attendait.
Un nain juifqui, comme toutes les personnes handicapées, fut "sélectionné" pour être liquidé - avant d'être photographié ...
Les effets personnels volés aux victimes étaient triés dans une section spéciale nommée Canada. Le triage était effectué par des prisonniers sous la surveillance constante des gardes SS.
Elles vivent dans nos coeurs.
Source: Yad Vashem (The Auschwitz Album)
La Libre Belgique vient de publier une "Opinion" intitulée Peut-on encore enseigner après Auschwitz ? sans que le mot Juif/Juive ou Tzigane ne soit mentionné une seule fois. Extraits:
"Et puis il y eut Auschwitz et ses fumées nauséabondes qui ont hurlé à la face d’un monde consterné que la culture ne serait jamais une barrière infranchissable opposée à la barbarie et au meurtre. [...]
Alors, pourquoi continuer à enseigner quand on sait que cette activité ne garantit pas la paix et le progrès ? Pourquoi continuer à éduquer si cela ne peut nous préserver du pire ? Que transmettre puisque après Dieu c’est l’illusion de la force humanisante de la culture qui s’est évaporée dans les nuages de cendres qui montaient au ciel pour y laisser reposer des hommes, des femmes et des enfants de bonne volonté ?"
Une simple recherche sur le Web révèle: "En cinq années, plus de 1,1 million d'hommes, de femmes et d'enfants, meurent à Auschwitz, dont 900 000 immédiatement à leur sortie des trains qui les y amenaient. 90% de ces personnes étaient juives. Ces victimes de la solution finale sont tuées dans les chambres à gaz ou parfois avec des armes à feu, mais meurent aussi de maladies, de malnutrition, de mauvais traitements ou d'expériences médicales. En raison de sa taille, Auschwitz est considéré comme le symbole des meurtres en masse commis par les nazis, et plus particulièrement celui du génocide des Juifs [européens] dans lequel près de six millions d'entre eux sont assassinés [dont un million et demi d'enfants]."
Un groupe de Juifs classés comme "inaptes au travail" attendent devant le crématoire numéro IV avant d'être gazés. Ils étaient alors épuisés et dans un état de choc après les horreurs du voyage et le processus de sélection qu'ils venaient de subir. La plupart n'avaient pas la moindre idée de ce qui les attendait.
Un nain juifqui, comme toutes les personnes handicapées, fut "sélectionné" pour être liquidé - avant d'être photographié ...
Les effets personnels volés aux victimes étaient triés dans une section spéciale nommée Canada. Le triage était effectué par des prisonniers sous la surveillance constante des gardes SS.
Elles vivent dans nos coeurs.
Source: Yad Vashem (The Auschwitz Album)
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Encore un(e) idiot(e) utile ! Quand il s'agit d'Auschwitz nier le nom du peuple juif restera toujours une ignominie. Omette le nom de juif atteint le négationnisme quand on connait la fonction d'extermination ,de la Shoah à Auschwitz . une omission intentionnelle. Quand il n'y aura plus de pratique aussi ignoble probablement qu'il sera trop tard ou que nous aurons repris les chemin de l'exode : l'éternelle fonction assignée de Juif errant . Michel Lussan .
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