jeudi 14 octobre 2010
Pour l'ex-ministre belge Guy Spitaels: "Israël se croit tout permis"
"La question la plus empoisonnante qu’est le Proche-Orient."
"L’Etat hébreu transgresse les limites, il n’est pas sanctionné."
Après les remarques injurieuses sur le lobby juif aux US du Commissaire belge Karel De Gucht (libéral flamand), c'est au tour d'un autre ex-ministre belge Guy Spitaels (Socialiste francophone, ministre d’Etat, ancien président du Parti Socialiste européen et Président d’honneur de l’Internationale Socialiste) de s'en prendre à mots couverts à Israël, pays pour lequel il a de longue date une forte antipathie. M. Spitaels est l'une des grandes figures du socialisme européen. Dans l'interview accordée aujourd'hui à La Libre Belgique il parle d'un seul et unique conflit qui est selon lui le "plus empoisonnant".
"Le temps joue contre les pays européens. Ne se rendent-ils pas compte qu’ils ont la taille critique pour jouer d’égal à égal, notamment sur la question la plus empoisonnante qu’est le Proche-Orient. Que comptons-nous dans le quartette ? Zéro. C’est consternant. Si l’Europe jouait un rôle important dans le monde, les jeunes seraient intéressés mais on est contents comme ça. Van Rompuy, Ashton, Barroso, comment voulez-vous que ce soit clair ?"
Voici comment il a parlé récemment d'Israël à un journal tunisien :
Source: Réalités (extraits, 12/04/2010) et La Belgique francophone, Israël et les Juifs
"En visite récemment en Tunisie, M.Spitaels a bien voulu nous entretenir de sujets concernant cette visite comme des questions qui se rapportent au développement de la situation au Proche-Orient, dont notamment sa rencontre à Tunis avec le dirigeant palestinien Farouk Kadoumi."
"D’après vous, à quoi est dû l’enlisement du processus de paix au Proche-Orient ?
Je pense que l’Occident n’ose pas être plus ferme vis-à-vis d’Israël. Les discours sur la paix ne cessent d’affluer, mais chaque fois que l’Etat hébreu transgresse les limites, il n’est pas sanctionné. Cette situation est tellement récurrente qu’Israël se croit tout permis. On doit donc mettre fin à cette situation en confirmant le droit d’Israël à l’existence en respectant les droits du peuple palestinien et en ne créant pas, à chaque fois, un nouveau fait accompli.
Pensez-vous qu’il y a un espoir de résolution du conflit du Proche-Orient avec l’actuelle administration américaine?
L’entourage du président américain Barack Obama est très déçu de l’attitude actuelle d’Israël, mais Obama est au pouvoir depuis plus d’une année sans qu’il y ait de véritable initiative prometteuse d’une paix durable au Proche-Orient. Tous les espoirs sont permis, mais pour le moment il n’y a pas de véritables initiatives de paix au Proche-Orient ni aussi en Irak ou en Afghanistan.
Et qu’en est-il de votre entretien avec Farouk Kadoumi?
J’ai trouvé un combattant qui est peut être trop optimiste [!] sur l’issue du conflit du Proche-Orient."
- P.L.O. Aide in a Charge Against Mrs. Klinghoffer (1985)
- Farouq Qaddoumi: "President Abbas Killed Yassir Arafat" (2009)
- La biographie de Farouk Kadoumi sur Wikipédia rapporte cette citation: "A présent il y a deux Etats. Mais dans le futur lointain il n'y en aura qu'un".
"L’Etat hébreu transgresse les limites, il n’est pas sanctionné."
Après les remarques injurieuses sur le lobby juif aux US du Commissaire belge Karel De Gucht (libéral flamand), c'est au tour d'un autre ex-ministre belge Guy Spitaels (Socialiste francophone, ministre d’Etat, ancien président du Parti Socialiste européen et Président d’honneur de l’Internationale Socialiste) de s'en prendre à mots couverts à Israël, pays pour lequel il a de longue date une forte antipathie. M. Spitaels est l'une des grandes figures du socialisme européen. Dans l'interview accordée aujourd'hui à La Libre Belgique il parle d'un seul et unique conflit qui est selon lui le "plus empoisonnant".
"Le temps joue contre les pays européens. Ne se rendent-ils pas compte qu’ils ont la taille critique pour jouer d’égal à égal, notamment sur la question la plus empoisonnante qu’est le Proche-Orient. Que comptons-nous dans le quartette ? Zéro. C’est consternant. Si l’Europe jouait un rôle important dans le monde, les jeunes seraient intéressés mais on est contents comme ça. Van Rompuy, Ashton, Barroso, comment voulez-vous que ce soit clair ?"
Voici comment il a parlé récemment d'Israël à un journal tunisien :
Source: Réalités (extraits, 12/04/2010) et La Belgique francophone, Israël et les Juifs
"En visite récemment en Tunisie, M.Spitaels a bien voulu nous entretenir de sujets concernant cette visite comme des questions qui se rapportent au développement de la situation au Proche-Orient, dont notamment sa rencontre à Tunis avec le dirigeant palestinien Farouk Kadoumi."
"D’après vous, à quoi est dû l’enlisement du processus de paix au Proche-Orient ?
Je pense que l’Occident n’ose pas être plus ferme vis-à-vis d’Israël. Les discours sur la paix ne cessent d’affluer, mais chaque fois que l’Etat hébreu transgresse les limites, il n’est pas sanctionné. Cette situation est tellement récurrente qu’Israël se croit tout permis. On doit donc mettre fin à cette situation en confirmant le droit d’Israël à l’existence en respectant les droits du peuple palestinien et en ne créant pas, à chaque fois, un nouveau fait accompli.
Pensez-vous qu’il y a un espoir de résolution du conflit du Proche-Orient avec l’actuelle administration américaine?
L’entourage du président américain Barack Obama est très déçu de l’attitude actuelle d’Israël, mais Obama est au pouvoir depuis plus d’une année sans qu’il y ait de véritable initiative prometteuse d’une paix durable au Proche-Orient. Tous les espoirs sont permis, mais pour le moment il n’y a pas de véritables initiatives de paix au Proche-Orient ni aussi en Irak ou en Afghanistan.
Et qu’en est-il de votre entretien avec Farouk Kadoumi?
J’ai trouvé un combattant qui est peut être trop optimiste [!] sur l’issue du conflit du Proche-Orient."
- P.L.O. Aide in a Charge Against Mrs. Klinghoffer (1985)
- Farouq Qaddoumi: "President Abbas Killed Yassir Arafat" (2009)
- La biographie de Farouk Kadoumi sur Wikipédia rapporte cette citation: "A présent il y a deux Etats. Mais dans le futur lointain il n'y en aura qu'un".
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