mercredi 14 juillet 2010

Diffamation d'Israël: après-midi de chien pour la Plate-forme Charleroi-Palestine

"Un des riants [!] porteurs de gilet pare-balles [entendez un policier] tint, histoire de terminer ce bel après-midi estival sur une note joyeuse, à nous montrer que ses cordes vocales [!] et son taux de testostérone [!] étaient au zénith [!], tandis que son activité cérébrale [!] était au contraire nettement atténuée par la chaleur (explication bienveillante, car on ne peut exclure qu'il s'agisse d'un problème structurel [!]  et non conjoncturel[!]). Il a donc tenu à nous faire savoir que c'est par un effet de sa bonté qu'on nous avait "laissé notre liberté d'expression", dont ce pauvre d'esprit [!] se croit semble-t-il propriétaire [!]."

L'élégance du langage et l'élévation de pensée des contempteurs d'Israël n'est plus à démontrer.  Les justiciers anti-israéliens de la ville de Charleroi - très appréciés par Pierre Galand - se targuent d'un éblouissant succès : une "action" menée par une maigre équipe de quinze farceurs ...  Voici le récit de l'action de ces vaillants Carolos contre le magasin H&M qui  eu l'outrecuidance aux yeux de la Plate-forme Charleroi-Palestine et des boycotteur de s'installer en Israël.  Le spirituel LDL s'en prend à Israël, à H&M et surtout à la police ("arrogants, plus agressifs, gueulards et aussi plus cons (et obsédés par le besoin de savoir "qui est le chef", cela va ensemble") à laquelle il réserve son sarcasme et sa morgue.

"BDS : un après-midi de chien pour H&M

L'après-midi de ce vendredi de soldes n'a pas été des plus productifs pour le magasin de vêtements H&M, situé dans la rue de la Montagne (une des principales artères commerçantes du centre de la ville) à Charleroi. Il a en effet été la cible d'une "action BDS" menée par une quinzaine de membres de la "Plate-forme Charleroi-Palestine" à l'occasion du 5ème anniversaire de l'appel émanant de la société civile palestinienne en faveur d'une campagne mondiale qui s'est développée sous le nom de "B.D.S. - Boycott, Desinvestissements, Sanctions". [...]
 
H&M PLACE TOUS SES ESPOIRS DANS LA POLICE : GROSSE DECEPTION

La direction du magasin, elle, était évidemment beaucoup moins ravie !  Nous avons rapidement appris, par une cliente qui sortait du magasin, qu'elle avait alerté la police.  Sans grand succès, apparemment, puisqu'une patrouille de deux policiers qui passait par là a tranquillement poursuivi son chemin. Mais les deux pandores sont repassé un peu plus tard, et à ce moment la gérante du magasin est sortie pour les apostropher.
 Dialogue :

- La gérante : rendez-vous compte, Monsieur l'agent, à l'intérieur du magasin les gens ne parlent plus que de ça et ils n'achètent plus rien !
- Le policier : mais madame, je vois que tout se passe très calmement, vos clients ne sont pas empêchés d'entrer et de sortir comme ils veulent...
- La gérante : oui, d'accord. Cinq minutes ça va, mais ils ne vont quand même pas rester jusqu'à la fermeture !

Il se fait, justement, que c'était bien l'intention !  Le policier, très courtoisement, nous fit alors savoir qu'il devait demander des instructions par radio, puis un peu plus tard que "des collègues plus compétents" allaient arriver, parce que lui (à pied) ne s'occupait que de la circulation. De fait, nous n'avons pas été privés de "collègues plus compétents". Parfois aussi plus arrogants, plus agressifs, gueulards et aussi plus cons (et obsédés par le besoin de savoir "qui est le chef", cela va ensemble). On a eu droit successivement à :

- une première voiture avec deux agents à bord, munis de gilets pare-balles (on n'est jamais trop prudent quand il y a des arabes dans le coin, hein !)
- suivie de deux agents cyclistes
- suivis de deux agents circulant avec des scooters
- suivis de deux autres agents à pied
- suivis d'une deuxième voiture avec deux agents à bord

Au total, donc une douzaine d'agents - qui ont passé en moyenne environ 30 minutes sur cette douloureuse "affaire", soit donc 6 heures de main d'oeuvre (sans compter les rapports qui, on le suppose, suivront telle un chemin de croix la voie hiérarchique qui débouche sur une grosse poubelle !) - pour arriver à la conclusion qu'aucune infraction d'aucune sorte ne pouvait être relevée (pour autant que nous prenions soin de ramasser les tracts éventuellement jetés au sol par ceux à qui nous les avions distribués, mais on n'en a trouvé que 2 !).

Au moment, où nous nous préparions à plier bagage, un des riants porteurs de gilet pare-balles tint, histoire de terminer ce bel après-midi estival sur une note joyeuse, à nous montrer que ses cordes vocales et son taux de testostérone étaient au zénith, tandis que son activité cérébrale était au contraire nettement atténuée par la chaleur (explication bienveillante, car on ne peut exclure qu'il s'agisse d'un problème structurel et non conjoncturel). Il a donc tenu à nous faire savoir que c'est par un effet de sa bonté qu'on nous avait "laissé notre liberté d'expression", dont ce pauvre d'esprit se croit semble-t-il propriétaire.

L'accueil de la direction de H&M a été à ce point émouvant (voir le dialogue plus haut) que nous donnerons certainement l'occasion à la police de Charleroi de peaufiner cette intéressante théorie. On reviendra !

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