lundi 10 mai 2010
Le show des fans de Dieudonné n'a pas eu lieu à l'Université Libre de Bruxelles
"L’extrême droite "dieu- donnesque" n’est pas plus sympathique que celle du Vlaams Belang."
Le texte que nous reproduisons ci-dessous est de Claude Demelenne, coordinateur du collectif "Vigilance citoyenne". Nous nous interrogeons effectivement sur la fixation que font certains à l'Université Libre de Bruxelles sur un piètre humoriste français, proche de Le Pen et déjà condamné pour propos antisémites dans son pays (la France). Etonnant. L'affaire est tellement prise au sérieux par le Cercle du Libre Examen que ses dirigeants se sont même fendus d'un communiqué... Rappelons que Dieudonné, cet éminent penseur qui passionne le Cercle au point de lui consacrer un "débat", a déclaré à propos des Juifs: "Les plus gros escrocs de la planète sont tous des Juifs. Il faut être Juif pour avoir la liberté d’expression en France Maintenant, de toute façon, la mort sera plus confortable que la soumission à ces chiens".
Contexte :
L’Université Libre de Bruxelles déroule le tapis rouge aux supporters de Dieudonné ?
Quand le Cercle du Libre Examen “invite” Dieudonné, j’ai mal à mon université !, Viviane Teitelbaum
"Un succès pour les démocrates et les antifascistes : LE SHOW PRO-DIEUDONNE A L’ULB N’AURA PAS LIEU. Grâce à la vigilance des démocrates, la diffusion d’un film de propagande pro-Dieudonné n’aura pas lieu, ce mardi 27 avril, à l’ULB.
Le Cercle du libre examen, qui avait prévu l’organisation d’une soirée autour du film d’Olivier Mukuna (un proche de l’antisémite Dieudonné) "Est-il permis de débattre avec Dieudonné ?", a pris une sage décision. Pas question d’offrir une tribune à ceux qui banalisent la haine et le rejet de l’Autre. Le collectif "Vigilance citoyenne" tire quatre leçons de cet épisode, au bout du compte réconfortant:
1. L’union est payante : Lorsque les démocrates, toutes tendances confondues, se mobilisent, les extrémistes sont toujours perdants. Dans l’affaire Mukuna-Dieudonné, démocrates de droite et de gauche ont agi de façon unitaire. C’est la voie à suivre dans le futur.
2. L’offensive est payante : il ne faut rien laisser passer dans le combat contre les idéologues de la haine. Chaque fois qu’ils se manifestent, il faut les dénoncer. Ne jamais permettre de banaliser le racisme et l’antisémitisme.
3. Le cordon sanitaire est la solution : Dieudonné, qui dans une vidéo récente traite les Juifs de "chiens", tient un discours au moins aussi dangereux que celui de Dewinter. Le cordon sanitaire s’impose. L’extrême droite "dieudonnesque" n’est pas plus sympathique que celle du Vlaams Belang.
4. Une certaine extrême gauche joue avec le feu : une petite partie de l’extrême gauche bruxelloise soutient Dieudonné. Par anti-impérialisme et anti-sionisme primaires. Ces activistes d’extrême gauche attisent l’antisémitisme, notamment chez certains jeunes d’origine immigrée. Ils jouent avec le feu. Dans cette affaire, les extrêmes se rejoignent.
Le collectif "Vigilance citoyenne" poursuivra son action contre l’intolérance. Inquiet de la judéophobie croissante dans certains quartiers bruxellois, il interpellera prochainement les autorités politiques qui, à gauche, ont tendance à sous-estimer cette évolution inquiétante."
Le texte que nous reproduisons ci-dessous est de Claude Demelenne, coordinateur du collectif "Vigilance citoyenne". Nous nous interrogeons effectivement sur la fixation que font certains à l'Université Libre de Bruxelles sur un piètre humoriste français, proche de Le Pen et déjà condamné pour propos antisémites dans son pays (la France). Etonnant. L'affaire est tellement prise au sérieux par le Cercle du Libre Examen que ses dirigeants se sont même fendus d'un communiqué... Rappelons que Dieudonné, cet éminent penseur qui passionne le Cercle au point de lui consacrer un "débat", a déclaré à propos des Juifs: "Les plus gros escrocs de la planète sont tous des Juifs. Il faut être Juif pour avoir la liberté d’expression en France Maintenant, de toute façon, la mort sera plus confortable que la soumission à ces chiens".
Contexte :
L’Université Libre de Bruxelles déroule le tapis rouge aux supporters de Dieudonné ?
Quand le Cercle du Libre Examen “invite” Dieudonné, j’ai mal à mon université !, Viviane Teitelbaum
"Un succès pour les démocrates et les antifascistes : LE SHOW PRO-DIEUDONNE A L’ULB N’AURA PAS LIEU. Grâce à la vigilance des démocrates, la diffusion d’un film de propagande pro-Dieudonné n’aura pas lieu, ce mardi 27 avril, à l’ULB.
Le Cercle du libre examen, qui avait prévu l’organisation d’une soirée autour du film d’Olivier Mukuna (un proche de l’antisémite Dieudonné) "Est-il permis de débattre avec Dieudonné ?", a pris une sage décision. Pas question d’offrir une tribune à ceux qui banalisent la haine et le rejet de l’Autre. Le collectif "Vigilance citoyenne" tire quatre leçons de cet épisode, au bout du compte réconfortant:
1. L’union est payante : Lorsque les démocrates, toutes tendances confondues, se mobilisent, les extrémistes sont toujours perdants. Dans l’affaire Mukuna-Dieudonné, démocrates de droite et de gauche ont agi de façon unitaire. C’est la voie à suivre dans le futur.
2. L’offensive est payante : il ne faut rien laisser passer dans le combat contre les idéologues de la haine. Chaque fois qu’ils se manifestent, il faut les dénoncer. Ne jamais permettre de banaliser le racisme et l’antisémitisme.
3. Le cordon sanitaire est la solution : Dieudonné, qui dans une vidéo récente traite les Juifs de "chiens", tient un discours au moins aussi dangereux que celui de Dewinter. Le cordon sanitaire s’impose. L’extrême droite "dieudonnesque" n’est pas plus sympathique que celle du Vlaams Belang.
4. Une certaine extrême gauche joue avec le feu : une petite partie de l’extrême gauche bruxelloise soutient Dieudonné. Par anti-impérialisme et anti-sionisme primaires. Ces activistes d’extrême gauche attisent l’antisémitisme, notamment chez certains jeunes d’origine immigrée. Ils jouent avec le feu. Dans cette affaire, les extrêmes se rejoignent.
Le collectif "Vigilance citoyenne" poursuivra son action contre l’intolérance. Inquiet de la judéophobie croissante dans certains quartiers bruxellois, il interpellera prochainement les autorités politiques qui, à gauche, ont tendance à sous-estimer cette évolution inquiétante."
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