vendredi 30 avril 2010
Le philosophe Philippe Van Parijs: la sagesse belge et l'intifada d'Israël/Palestine
Au Centre de recherche français de Jérusalem, Israël serait-t-il, aux yeux de Philippe Van Parijs, une démocratie plurinationale ? Et en Belgique un pays qui ne mérite pas qu'on l'appelle par son nom, mais "Israël/Palestine"?
Philippe Van Parijs, professeur de philosophie de l'Université catholique de Louvain, signe dans Le Soir (29/04/2010) une carte blanche sur les graves difficultés que traverse la Belgique. (Le terme catholique n'est pas repris dans l'article car il est "un des professeurs de l’UCL qui œuvrent pour la suppression du "c" dans l’appellation de l’université".)
Comme le résume le journal, l'essentiel pour Philippe Van Parijs c'est que "vu d'Israël, quelle sagesse dans nos institutions" belges.
Or dans le texte le philosophe-spécialiste ne daigne jamais parler d'Israël mais d'Israël/Palestine. Notons qu'il vient de visiter Israël à l'invitation du Centre de recherche français de Jérusalem (CRFJ). Pour ce qui ne va dans le pays, il constate que la Belgique "c'est aussi Israël/Palestine", mais que ... même "en cas d'échec, ce ne sera pas encore l'intifada ni l'invasion des mitrailletes".
"En Israël-Palestine, le gouvernement n'est pas constitutionnellement contraint de comporter un nombre égal de Juifs et d'Arabes. Les questions communautaires sensibles n'y requièrent pas de double majorité. La minorité arabe ne dispose d'aucune sonnette d'alarme. Notre histoire nous a bricolé tout cela. C'est loin d'être parfait. Mais les intifadas en sont rendues moins probables [...].
"[...] certains pourraient [...] se mettre à l'écoute de ce que ressentent les Palestiniens de la banlieue arabe de Jérusalem lorsqu'une famille juive hisse le drapeau israélien sur la maison qu'elle vient d'acheter pour bien indiquer que d'intégration il ne saurait être question."
"En cas d'échec, ce ne sera pas encore l'intifada ni l'invasion des mitrailletes."
Le 27 avril, ce philosophe-spécialiste d'Israël/Palestine a donné une conférence à l'Université Catholique de Louvain:
"Y a-t-il une solution "belge" au conflit israelo-palestinien?
Mardi intime de la Chaire Hoover introduit par Philippe Van Parijs (Chaire Hoover), rentré de faire des conférences aux universités arabe et hébraïque de Jérusalem. Discussion introduite par Bichara Khader (UCL)".
En Israël, il a animé un séminaire au CRFJ (Centre de recherche français de Jérusalem) sur le thème : "Une démocratie plurinationale est-elle viable ?" "L’une de ses nombreuses activités de recherche concerne la question des institutions dans le cadre d’État fédéral plurinational, tout particulièrement en Belgique."
Au CRFJ, Israël serait-t-il, aux yeux de Philippe Van Parijs, une démocratie plurinationale ?
Palestiniens, membres du Hamas.
Philippe Van Parijs, professeur de philosophie de l'Université catholique de Louvain, signe dans Le Soir (29/04/2010) une carte blanche sur les graves difficultés que traverse la Belgique. (Le terme catholique n'est pas repris dans l'article car il est "un des professeurs de l’UCL qui œuvrent pour la suppression du "c" dans l’appellation de l’université".)
Comme le résume le journal, l'essentiel pour Philippe Van Parijs c'est que "vu d'Israël, quelle sagesse dans nos institutions" belges.
Or dans le texte le philosophe-spécialiste ne daigne jamais parler d'Israël mais d'Israël/Palestine. Notons qu'il vient de visiter Israël à l'invitation du Centre de recherche français de Jérusalem (CRFJ). Pour ce qui ne va dans le pays, il constate que la Belgique "c'est aussi Israël/Palestine", mais que ... même "en cas d'échec, ce ne sera pas encore l'intifada ni l'invasion des mitrailletes".
"En Israël-Palestine, le gouvernement n'est pas constitutionnellement contraint de comporter un nombre égal de Juifs et d'Arabes. Les questions communautaires sensibles n'y requièrent pas de double majorité. La minorité arabe ne dispose d'aucune sonnette d'alarme. Notre histoire nous a bricolé tout cela. C'est loin d'être parfait. Mais les intifadas en sont rendues moins probables [...].
"[...] certains pourraient [...] se mettre à l'écoute de ce que ressentent les Palestiniens de la banlieue arabe de Jérusalem lorsqu'une famille juive hisse le drapeau israélien sur la maison qu'elle vient d'acheter pour bien indiquer que d'intégration il ne saurait être question."
"En cas d'échec, ce ne sera pas encore l'intifada ni l'invasion des mitrailletes."
Le 27 avril, ce philosophe-spécialiste d'Israël/Palestine a donné une conférence à l'Université Catholique de Louvain:
"Y a-t-il une solution "belge" au conflit israelo-palestinien?
Mardi intime de la Chaire Hoover introduit par Philippe Van Parijs (Chaire Hoover), rentré de faire des conférences aux universités arabe et hébraïque de Jérusalem. Discussion introduite par Bichara Khader (UCL)".
En Israël, il a animé un séminaire au CRFJ (Centre de recherche français de Jérusalem) sur le thème : "Une démocratie plurinationale est-elle viable ?" "L’une de ses nombreuses activités de recherche concerne la question des institutions dans le cadre d’État fédéral plurinational, tout particulièrement en Belgique."
Au CRFJ, Israël serait-t-il, aux yeux de Philippe Van Parijs, une démocratie plurinationale ?
Palestiniens, membres du Hamas.
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C'est assez évident : l'Etat d'Israël reconnaît environ 130 "nationalités", se référant pour la plupart à la religion de leurs titulaires, avec la notable exception de "Israrélien", qui n'existe pas dans la nomenclature officielle. On ne peut pas faire plus "plurinational" que ça.
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