dimanche 29 mai 2011

Charleroi: une ONG anti-israélienne déforme un article de Haaretz

(C'est également à Charleroi ( Forum social de Charleroi) qu'on veut résoudre les problèmes des démunis, des chômeurs et des sans-abris en militant, avec le succès qu'on connaît, pour le boycott des fruits d'Israël...)

Le 20 mai, le Haaretz en ligne publiait un article de Rona Selatrès intéressant titré : "It took a village" ("Il était une fois un village") et "In the 1940s, the Haganah collected detailed intelligence information about hundreds of Arab villages and photographed them, in many cases from the ground and also from the air. Only a few dozen of these 'village files' survive in local archives, but their photos constitute a valuable, missing chapter in Palestinian history."

Avec la rapidité qu'on lui connaît car la haine d'Israël lui fait pousser des ailes (donc 4 jours après la publication de l'article), l'ONG Plate-forme Charleroi-Palestine diffusait la traduction par Jean-Marie Flémal de l'articleet le titre "Il était une fois un village" devenait purement et simplement "Comment, dès 1943, les sionistes ont secrètement planifié le vol de la Palestine, village par village" - or rien dans l'article ne permet d'accréditer de près ou de loin une telle thèse.  Mais ccomme l'article n'est pas assez anti-sioniste, la traduction pallie cette déficience en ajoutant des notes savantes:

[1] l'auteur utilise l'expression "arab settlements", la même par laquelle on désigne les colonies juives de Cisjordanie actuellement. Il est bon de rappeler qu'il s'agit de localités arabes existant depuis des centaines d'années, voir davantage, et non de quelconques "implantations" artificielles destinées à conquérir la terre comme dans le cas des colonies juives. Voir  par exemple dans le texte lui-même à propos de Rantiya.
[2] FDI : "Forces de Défense d'Israël", autrement dit "Tsahal, armée d'agression et de conquête.
[3] L'invocation d'une "invasion par les armées arabes" fait elle-même partie de propagande sioniste: il s'agit d'accréditer par tous les moyens, y compris le choix des mots, l'image d'un Israël faible (que l'Occident se doit donc de protéger par tous les moyens en déversant sur lui argent et armes), perpétuellement menacé de disparition, d'une "nouvelle Shoah", du fait de l'hostilité des Palestiniens et des Arabes en général (à qui la propagande sioniste fabrique par ailleurs des liaisons et des affinités avec les nazis, histoire de compléter le tableau).
En ce qui concerne la prétendue "invasion par les armées arabes", il convient de rappeler qu'au début des hostilités qui ont conduit à la proclamation de l'indépendance d'Israël et l'ont suivie, c'est le camp sioniste qui a bénéficié d'une aide massive venant de l'extérieur, tant en armes qu'en combattants.
Au début des combats, qui ont commencé à la fin de 1947 après l'adoption par l'ONU du "plan de partage" de la Palestine, qui était inacceptable d'un point de vue arabe à la fois dans son principe et parce qu'il était outrageusement favorable aux Juifs, les combattants palestiniens ont plutôt eu le dessus. A partir de la fin de mars 1948, toutefois, la tendance s'est inversée, à la fois parce que des juifs affluaient du monde entier pour combattre, d'autre préférant fournir des fonds pour acquérir des armes, et parce qu'un armement moderne et abondant a commencé à arriver de Tchécoslovaquie (l'URSS entendait ainsi essentiellement évincer la Grande-Bretagne de la région).


Les Palestiniens n'étaient en mesure d'aligner que quelques milliers de combattants, armés de vieille pétoires, appuyés par moins de 4.000 volontaires de l'armée de libération de Fawzi Al-Qawuqji et 25 à 30.000 soldats envoyés par les Etats voisins. Face aux combattants arabes, les troupes juives atteignirent 65.000 et par la suite 90.000 combattants. Il y avait donc supériorité en nombre, en armements et en qualité du commandement, car du côté arabe les troupes envoyés par la Syrie et l'Egypte avaient davantage pour objectif d'empêcher la Jordanie de s'emparer de la Cisjordanie (ce qui était son objectif) que de vaincre les sionistes. Les accords d'armistice du 20 juillet 1949 ont entériné l'agrandissement d'un tiers de l'Etat juif par rapport à ce que prévoyait le "plan de partage" de l'ONU, Tel Aviv et Amman s'étant partagé la Cisjordanie et Gaza étant tombé dans l'escarcelle de l'Egypte (qui cependant ne l'annexa jamais formellement). 750.000 à 800.000 Palestiniens avaient été chassés de chez eux, victimes d'une politique d'expulsions systématique, et depuis lors l'ONU ne cesse de réaffirmer leur "droit au retour", sans rien faire pour en imposer le respect dans les faits. Voir notamment : A. Gresh et D. Vidal - "Les 100 clés du Proche-Orient" - pp. 280 à 282.
[4] "Tout ce qui reste : les villages palestiniens occupés et dépeuplés par Israël en 1948"

samedi 28 mai 2011

Le spécialiste Henri Wajnblum donne son précieux avis à LLB

La presse francophone est boulimique pour ce qui concerne Israël, pays qui lui inspire une antipathie profonde.  La Libre Belgique a interrogé Mme Tamar Samash (Ambassadeur d’Israël en Belgique) et ... selon la méthode bien rôdée un savant progressiste Henri Wajnblum, ancien président de l’Union des progressistes juifs de Belgique. M. Wajnblum est un maître du savoir anti-Israël consensuel: il parle comme tous les autres experts du conflit israélo-arabe que les médias interrogent (Bichara Khader, Michel Collon, Pierre Galand, Jean Bricmont, Véronique De Keyser, Louis Michel, Charles Michel, Olivier Mukuna, Eric Ramacle, Dyab Abou Jahjah, Pierre Piccinin, Nordine Saidi, Baudoin Loos, Luis Lema, Francis Mertens,  etc etc). Tous tiennent le même discours hyper-critique sur Israël, tous débitent les mêmes propos recueillis religieusement par la presse. S'ils étaient convaincants ça fait longtemps qu'on le saurait et ... que nous serions convaincus. Que nous raconte donc d'original M. Wajnblum ? Rien.

"Dans la négociation, certainement pas. C’est au point mort. Le Premier ministre israélien, dans ses récents discours, a carrément fermé les portes. Pas de frontières de 1967, Jérusalem indivisible, pas de négociation sur la question des réfugiés, tout est bloqué. Il a beau dire qu’Israël veut être généreux, mais je ne sais pas sur quel plan."

"Les Etats membres de l’Onu vont réaliser que Netanyahu a fermé toutes les portes pour une négociation future qui soit sérieuse. On ne pourrait alors plus tergiverser : ce serait un Etat occupé par un autre Etat, point."

"Le Hamas, ce n’est pas notre [!] tasse de thé en matière de projet de société, mais il était impensable qu’un Abbas aille devant l’Onu en ne représentant qu’une partie des Palestiniens. Le Hamas a besoin d’un accord, parce qu’il est inquiet de ce qui se passe en Syrie, qui est quand même son terrain de repli."

Fantastique!

Charleroi: le boycott d'Israël pour aider chômeurs et sans-abris (2003)

Belgique: le boycott d'Israël pour aider chômeurs et sans-abris (2003)

"À lire La Libre Belgique, la réinsertion professionnelle passerait désormais par des exercices pratiques de détestation d’Israël. Cet exemple ahurissant permet de comprendre pourquoi l’antisionisme procède en Belgique, de l’ordre du réflexe pur et simple, sinon du religieux." 

Nous rapportions hier un projet artistique en Norvège utilisant le conflit israélo-arabe pour la réinsertion de jeunes délinquants [Métro d'Oslo: tagger "Free Palestine" pour réhabiliter de jeunes délinquants].  En Belgique francophone, qui a toujours une longueur d'avance dans cette matière, c'est déjà en 2003 qu'à Charleroi, on instrumentalisait le conflit en prônant aux"personnes démunies, [aux] chômeurs de longue durée, [aux] sans-abris" le boycott des fruits israéliens" - une action qui semble rencontrer l'approbation du quotidien La Libre Belgique.  Comme le démontre l'image ci-contre reprise du site Plate-forme Charleroi-Palestine, la situation n'a pas changé à Charleroi mais le chômage y est toujours particulièrement élevé.

Source: La Belgique et ses Juifs : de l'antijudaïsme comme code culturel, à l'antisionisme comme religion civique, Etudes du CRIF2004, par Joël Kotek. Extraits:

"L’exemple est clair : si rien ne procède réellement de la Palestine (historiquement, tout découlerait plutôt de la Judée mais n’est-ce pas là précisément l’origine de la névrose chrétienne et musulmane par rapport aux Juifs ?), tout y ramène forcément, jusqu’à la moindre initiative militante. Ainsi cette action de réinsertion que relate, sans distance critique, le quotidien catholique La Libre Belgique

 «Au sein du groupe de travail «Nord-Sud», Marie-Christine [1] tente de mettre en oeuvre des actions très concrètes. Elle veut impliquer les associations de lutte contre l'exclusion sociale-maisons de quartiers et autres- et les ouvrir à la réalité du Sud. «Nous avons par exemple beaucoup travaillé sur la Palestine en lien avec les actions de boycott des légumes et des fruits israéliens, explique-t-elle. L'idée était de permettre à des personnes en décrochage social de sensibiliser les magasins à cette question. Cette mobilisation leur donne le sentiment de pouvoir agir sur des choses qui, apparemment, les dépassent [Olivier Mouton "Des sans abris accompagnent la délégation belge"La Libre Belgique, 11/11/2003].

À lire La Libre Belgique, la réinsertion professionnelle passerait désormais par des exercices pratiques de détestation d’Israël. Cet exemple ahurissant permet de comprendre pourquoi l’antisionisme procède en Belgique, de l’ordre du réflexe pur et simple, sinon du religieux. 

Il ne viendrait, en effet, à l’idée de quiconque d’envisager le moindre boycott de produits chinois, pour cause d’occupation du Tibet, russes (Tchétchénie), turcs (Chypre), marocains (Sahara occidental), palestiniens (attentats-suicide contre des civils), voire même américains (Irak)." 

[1] "Marie-Christine Lothier, qui travaille à Entraide et Fraternité/Vivre ensemble, est membre du Forum social de Charleroi et responsable d'un groupe de travail «Nord-Sud».  
Elle se rend à Paris cette semaine, au sommet altermondialiste (NdlR: voir ci-dessus), en compagnie d'un groupe de personnes démunies, de chômeurs de longue durée, de sans-abris.
«Toute la relation Nord-Sud m'intéresse beaucoup parce que je suis confrontée très directement à l'exclusion en Belgique, dit-elle. L'articulation avec la problématique du tiers-monde est enrichissante pour comprendre la mécanique menant à l'exclusion.»
Boycott des fruits israéliens
Au sein du groupe de travail «Nord-Sud», Marie-Christine tente de mettre en oeuvre des actions très concrètes. Elle veut impliquer les associations de lutte contre l'exclusion sociale -maisons de quartiers et autres- et les ouvrir à la réalité du Sud. «Nous avons par exemple beaucoup travaillé sur la Palestine en lien avec les actions de boycott des légumes et des fruits israéliens, explique-t-elle. L'idée était de permettre à des personnes en décrochage social de sensibiliser les magasins à cette question. Cette mobilisation leur donne le sentiment de pouvoir agir sur des choses qui, apparemment, les dépassent.»"

jeudi 26 mai 2011

Des ONG anti-israéliennes organisent un concert dans la cathédrale de Bruxelles

Le portail officiel de l'église catholique catho.be titre: Qalqilya: concert de charité à la Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule.  La cathédrale annoncé également l'événement ICI ainsi que leréseau belge de la fondation Anna Lindh et beaucoup d'autres.

L'Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles donne ces informations:


Concert Qalqilya - Concert choral le vendredi 27 mai 2011 à 20 h.
Artistes contre le mur organise le vendredi 27 mai 2011 à 20h. un concert avec la participation de l'Ensemble vocal «Andantino» et de l'Orchestre "Acanthes", sous la direction de Samir Bendimered.
Il se déroulera en la Cathédrale des Saints Michel et Gudule de Bruxelles
Au programme:
en première partie : 
ULTIMA PASSEGIATA d'Alexandre Furnelle
DROLATORIO, de Samir Bendimered, basé sur les "Exercices de style" de Raymond Queneau;
en deuxième partie :
REQUIEM en Ré mineur, opus 48, de Gabriel Fauré.
Organisé en association avec la Fédération internationale des ligues des Droits de l'Homme (Paris) [!], la Ligue des Droits de l’Homme (Bruxelles), la Maison des Cultures et de la Cohésion sociale de Molenbeek, l'Union des progressistes juifs de Belgique et l'Association belgo-palestinienne.

Les bénéfices du concert serviront à soutenir les ateliers artistiques d'Artistes contre le mur asbl dans la ville de Qalqilya, en Palestine.
Entrée : 25 euros ou 20 euros en prévente avec paiement sur le compte 035-5513333-88 d' "Andantino" avec la mention "Concert Qalqilya" + le nom + le nombre de places (x 20 euros).
Retrait des places réservées 1/2 heure avant le début du concert.

Information et réservations :
www.musicauniversalis.be
Tél. 0472.349.341

dimanche 22 mai 2011

Pas de crise pour l'éducation permanente à la haine d'Israël ...

Petite touche d'humour: le très apprécié "ambassadeur pour la paix" et grand donneur de leçons Mohsin Mouedden y participera ...

L'association Touche d'espoir Belgique vous présente UN STADE POUR GAZA à BRUXELLES LE 22 MAI à la salle omnisports de Laeken !!!
Partagez faites tournez ! MINI CONCERT PREVU !!!RESTAURATION PREVU !! BONNE AMBIANCE GARANTI ET TOUT ça POUR LA BONNE CAUSE !! ALORS ??
Tout comme le sport LA SOLIDARITE NE POSSEDE PAS DE FRONTIERE !
Vous avez la possibilité de faire évoluer les choses, AGISSEZ !

UN STADE POUR GAZA

Parce qu'aujourd'hui nous ne parlons plus de vie mais de survie en Palestine, des crimes sont commis tous les jours, sans cesse jour et nuit...  Pendant que nous, nous allons à l'école, travailler, rigoler... EUX comptent le nombre de bombes reçues et d'âmes rendues ... Et parce que les palestiniens ont aussi droit à l'accès au sport tout comme chaque être humain.

Ce tournoi de foot solidaire aura pour but de donner accès à des loisirs qui ont l'air pour nous de simples occupations quotidiennes (sportifs entre autre...) aux jeunes palestiniens. La pratique du sport pour un jeune permet son épanouissement, entretient sa santé, améliore ses capacités physique et favorise sa socialisation.

LA PALESTINE EST LA, NE L'OUBLIONS PAS
(Montage réalisé par un blog français: Gaza, les photos qui dérangent)

vendredi 20 mai 2011

Syndicaliste FGTB indigné : "Israël, terre de honte"

Extraits d'un article paru dans Magazine Syndicats édité par la FGTB dont l'auteur est Jacques Michiels, Ex-Secrétaire général de la Centrale générale FGTB, de retour d'une mission en Palestine. (Nous avons déjà eu l'occasion de parler de ce monsieur:  LLB mystère: article anti-israélien de Francis Martens (et de ... Pierre Galand et al)


Selon Jacques Michiels rien n'empêchera les 16 (visiblement le syndicat est n'a pas de difficulté à financer une aussi importante et coûteuse délégation) de "rapporter dans leurs bagages une collection d'indignations".  Merci Stéphane Hessel.


Quelques expression choc :


"Israël, terre de honte"


"Indignation contre l'oppression et les discriminations"


"Israël est un pays raciste"


"Un pays d'apartheid où des routes, des quartiers, le futur tram de Jérusalem sont interdits aux seuls palestiniens!" (regardez cette vidéo qui démontre l'ineptie et la mauvaise foi de cette appellation d'apartheid)


"communautarisme sioniste et totalitaire".

mardi 17 mai 2011

Nouvelle action anti-israélienne de grande envergure en Belgique‏


Message diffusé par le groupe d'information belge (francophone et néerlandophone) Désintox:

La RTBF et plusieurs médias rapportaient samedi - 14 mai - que 400 personnes avaient introduit auprès de la police des plainte contre la société israélienne Agrexco.

"Quelque 400 personnes ont, dans une vingtaine de villes en Belgique, introduit samedi une plainte auprès de la police contre Agrexco, un importateur de fruits et légumes israéliens issus des territoires occupés, et contre des partenaires de cette entreprise. Action pour la Paix et Vredesactie accusent l'importateur de recel et de complicité de crimes de guerre. [...]"

Une nouvelle fois le même constat s'impose: le silence et la non-réactivité des organisations de la communauté juive (CCOJB, CCLJ, Cercle Ben Gourion) et d'intellectuels juifs.  Ces actions anti-israéliennes, qui ne sont que l'importation du conflit israélo-arabe en Belgique, se multiplient à un rythme effréné sans qu'il y ait au moins une condamnation de principe.

Il est urgent que ces associations organisent, à l'instar d'autres pays européens, une conférence sur l'importation du conflit en Belgique et une autre sur l'antisémitisme.  Il est de leur devoir d'informer.

Faut-il s'étonner que certaines ONG ont carte blanche pour dénigrer Israël, reçoivent des subsides et peuvent impunément importer le conflit et faire croître l'antisémitisme: les résultats de l'enquête sur l'antisémitisme chez les jeunes musulmans méritent une vraie réflexion au sein de la communauté juive: 
(La moitié des élèves musulmans à Bruxelles est antisémite et Des étudiants arabes de Bruxelles prônent la destruction d'Israël).



Désintox déplore que la liste des déragapes en Belgique en 2010 par des politiciens, medias et ONG subsidiées: SHAME - C’est du belge : l‘année 2010 en dérapages anti-juifs, reprise en France par la publication Controverses du professeur Shmuel Trigano [1] et de nombreux blogs, n'ai pas été relayée par UN SEUL BLOG ou média de la communauté juive belge.
Note: on trouvera en bas dans la colonne à droite de ce blog la liste (très loin d'être exhaustive) de blogs belges francophones à contenu anti-israélien (Facebook et autres réseaux sociaux non-compris).


[1] Rudy Roth avec le blog « Philosémitisme » Dérapages antisémites en Belgique : l’année 2010

lundi 16 mai 2011

Antisémitisme à Bruxelles: situation connue des politiciens depuis 2005

"J’ai rédigé une interpellation au Ministre–président de la région bruxelloise, Charles Picqué, sur l’antisémitisme chez les jeunes Bruxellois d’origine arabo musulmane, car, en 2005, nous avions voté une résolution sur la lutte contre la résurgence de l’antisémitisme."

Que la situation, qui était connue de longue date des dirigeants politiques et communautaires, n'ait fait qu'empirer au fil des ans pourrait laisser croire qu'il est impossible d'infléchir cette terrible tendance.  

Source: le blog de Viviane Teitelbaum (Une journée très particulière ou quand le mal est dans la banalisation). Extraits:

Le jeudi 12 mai 2011 a été journée riche en événements. Si certains étaient prévisibles comme le rapport au Roi (sans que la situation ne soit débloquée), d’autres nous ont surpris, carrément secoués… voire choqués.

Dès le saut du lit, nous apprenions qu’une étude intitulée « Jong in Brussel » de la plate-forme Onderzoek Jeugd, rédigée par le sociologue Mark Elchardus de la VUB et publiée dans De Morgen, affirme que la moitié des élèves bruxellois de confession musulmane serait antisémite. Même si ce n’est pas neuf, le chiffre très élevé inquiète, tout comme le fait que, selon l’auteur, ces sentiments anti-juifs n’ont rien à voir avec un niveau social ou culturel peu élevé, mais sont liés à une inspiration théologique et qu’il y a un lien direct entre le fait d’être musulman et celui d’éprouver des sentiments antisémites.

L’échec du système scolaire est évidemment la première réaction. Mais certains politiques portent une lourde responsabilité, – et je le dis depuis longtemps – car le mal est dans la banalisation. Ce qu’on tolère aujourd’hui, on le légitimera demain. [...]

J’apprends par un blog que le journal Joods Actueel [Joods Actueel niet verrast door onderzoek over antisemitismecijfers bij moslims] n’est pas étonné de l’enquête sur les jeunes musulmans et rappelle que les étudiants arabes d’Europe habitant à Bruxelles prônent la destruction d’Israël. Dans leur déclaration de « principes » on peut lire :

dimanche 15 mai 2011

Le silence de RésistanceS quand une enquête signale que la moitié des élèves musulmans à Bruxelles seraient antisémites

"Au fil du temps, hélas, l’engagement progressiste de RésistanceS est devenu à éclipses. L’association a refusé d’ouvrir les yeux sur l’apparition d’une nouvelle extrême droite : le fascislamisme. Celui-ci est présent à Bruxelles, dans certains quartiers et dans une série de mouvements antisionistes radicaux. RésistanceS ne le dénonce pas, ou si peu. Le 8 juillet 2010, j’ai proposé à la direction de RésistanceS l’organisation d’un débat sur cette nouvelle extrême droite. Près d’un an plus tard, je n’ai toujours reçu aucune réponse à mon appel. Seulement un tombereau d’injures du président de RésistanceS, me traitant d’«islamophobe» et de «nouveau réac»." 

La vérité - et il faut le préciser - est que les dirigeants de la communauté juive francophone, prisonniers du politiquement correct, n'organisent pas non plus de débat sur ces nouveaux courants de l'antisémitisme en Belgique, comme cela se fait dans d'autre pays.  Pourquoi ?

"Dans un courrier envoyé aux responsables de RésistanceS, le journaliste-essayiste, Claude Demelenne, s'étonne du silence de cette association, suite à l'enquête d'universitaires flamands montrant la progression de l'antisémitisme parmi les élèves bruxellois de confession musulmane.

Ce 12 mai 2011, une étude universitaire, dont les résultats sont particulièrement alarmants, a été longuement présentée dans différents médias : selon cette étude, coordonnée par des chercheurs des universités de Gand, Louvain et de la VUB, la moitié des élèves bruxellois de confession musulmane seraient antisémites. Aucune étude, aussi sérieuse soit-elle, n’a valeur d’absolu, mais celle-ci donne une tendance difficilement contestable : dans certains quartiers bruxellois, l’antisémitisme est une réalité, hélas, de plus en plus banalisée."  La  vérité est que les dirigeants de la communauté juive n'organisent pas de débat à ce sujet non plus.  Pourquoi?


Cette étude a suscité de nombreuses réactions mais, curieusement, aucune de la part de RésistanceS. Je m’interroge sur ce curieux silence. Accordant la priorité à la lutte contre le racisme anti-arabe et à ce qu’il appelle «l’antisémitisme BCBG et bourgeois», RésistanceS joue souvent à l’autruche lorsque des actes ou des déclarations antisémites sont le fait de «camarades» d’extrême gauche ou de musulmans peu tolérants. Un seul exemple, révélateur : le 21 octobre 2010, à Molenbeek, lorsque le professeur Joël Kotek a été menacé et injurié (parce que juif et sioniste) par des musulmans radicaux emmenés par Nordine Saïdi, RésistanceS n’a pas réagi. Joël Kotek n’a pu poursuivre son cycle de conférences sur la Shoah, qui constituait une «première», dans ce quartier immigré de Molenbeek.

samedi 14 mai 2011

Tract antisémite distribué à l'Université Libre de Bruxelles en toute impunité‏

"Toi Juive, Toi Juif, d'Ici et de Partout ... Peuple de Juifs, Peuple de Veaux, le Dieu d'Israël n'est pas le Dieu du Gouvernement d'Israël"

Le millier de fans qui ont assisté à l'Université Libre de Bruxelles à la conférence de l'éternel indigné Stéphane Hessel ... ne se sont pas indignés de ce qui se passait à côté d'eux!  
  
Stéphane Hessel était en Belgique "à l'invitation de l'Université Libre de Bruxelles (où il a donné une conférence triomphale) et du Centre d'action laïque" [1] le 11 mai.  La presse francophone s'est quais unanimement prosterné devant "le Monument""l'homme multiple" et "homme de son siècle", comme le désigne La Libre Belgique. 

Nous apprenons que, pendant que se déroulait cette si brillante conférence, un tract antisémite intitulé "Israël: cancer du colon" et signé Maurice de Toledo [!] a été distribué en toute impunité.  Le distributeur était très visible (grande barbe) et se tenait seul à l'entrée de l'auditoire du Janson, au sein même des bâtiments de l'ULB.  Quoi de plus banal ...






Cliquer sur les images pour les agrandir.

Voir également:
Nouveau dérapage à l'Université Libre de Bruxelles (04/05/2011)

jeudi 12 mai 2011

Le CCLJ se moque des antiennes d'une partie de la communauté juive ...

On dirait que le CCLJ (Centre Communautaire Laïc Juif) n'avait pas la moindre idée de l'ampleur de l'antisémitisme qui sévit à Bruxelles au sein de la population musulmane que vient d'être révélé par une étude flamande (alors que Bruxelles est une ville à 90% francophone). L'étude a été réalisée par la "plate-forme Onderzoek Jeugd", une collaboration qui rassemble des chercheurs de trois universités néerlandophones, Louvain, Gand et la VUB.  Et on peut d'autant plus s'inquiéter que, si la moitié des élèves musulmans à Bruxelles est antisémite, le nombre d'adultes est très vraisemblablement encore plus élevé.

Fidèle à lui-même le CCLJ accuse:

"On se doute que ce chiffre va conforter cette partie de notre communauté qui se vit assiégée par les antisémites et qu’elle va reprendre ses antiennes favorites : «Tout le monde nous déteste» et autres «Alors, ces valises, on les boucle?»."

Et l'inévitable excuse des bien-pensants - c'est la faute aux autres:

"Voyons les choses en face : nous sommes tous confrontés à un échec majeur. Notre société, notre système éducatif, nos communautés musulmanes aussi, ont échoué à transmettre des valeurs fondamentales."

Que prône le CCLJ ?  

"Telle est la dure réalité que nous devons affronter. Certainement pas en nous repliant sur nous-mêmes ou, pire encore, en prenant la fuite. Nous, Belges et Juifs, devons livrer ce combat ici et maintenant.

En réclamant davantage de répression, s’il le faut. En dialoguant autant que faire se peut. Et, avec le soutien de nos compatriotes, nous finirons bien par venir  à bout de tous les racismes."
C'est ce que le CCLJ et d'autres ONG et institutions sont supposées faire avec les résultats qu'on connaît ...

Des étudiants arabes de Bruxelles prônent la destruction d'Israël

Joods Actueel rappelle que l'Union des étudiants arabes en [!] Europe (488 membres sur Facebook) basée à Bruxelles et s'exprimant en français et anglais prône la destruction d'Israël.  Extrait de sa déclaration de "principes":

"2. Considérer et défendre l’arabité de la Palestine et devoir lutter avec le peuple palestinien afin delibérer la Palestine de la rivière jusqu’à la mer. Par conséquent, l’entité sioniste ‘Israël’ reste un occupant coloniale qui n’a pas le droit d’exister sur auqu’une fraction du sol arabe. En outre, nous considérons la lutte armée et les opérations martyres comme la stratégie unique afin de libérer la Palestine. 

3. Aspirer à la libération de toutes les territoires, les économies et les societés arabes ce qui implique lutter contre tous les mécanismes de colonialisme, d’impérialisme et du sionisme.

4. Lutter contre toutes les intrigues qui visent à normaliser les rapports avec l’ennemi sioniste et toutes les autres sources d’impérialisme."


Site: http://arabstudentsleague.blogspot.com/


La moitié des élèves arabes à Bruxelles est antisémite

La moitié des élèves musulmans à Bruxelles est antisémite

Il y a un an, l'éditorialiste Claude Demelenne avertissait: Bruxelles pourrait devenir, dans un futur proche, la capitale de l’antisémitisme 

On notera que, bien que Bruxelles soit majoritairement francophone (90%), c'est une plate-forme de jeunes flamands qui a effectué l'étude et celle-ci qui fut relayée également par le journal de gauche flamand De Morgen.  On estime que la population musulmane de Bruxelles s'élève à 30% pour un million d'habitants.  Rappelons que Bruxelles est également la capitale de l'Europe.

Source: Le Vif-L'Express/BelgaExtrait:

La moitié des élèves bruxellois de confession musulmane est antisémite. C'est ce qui ressort d'une étude intitulée "Jong in Brussel" de la plate-forme Onderzoek Jeugd dont les résultats sont publiés jeudi dans De Morgen. "Un chiffre très élevé et inquiétant" selon le sociologue Mark Elchardus de la VUB. "Ce qui est grave, c'est que ces sentiments anti-juifs n'ont rien avoir avec un niveau social ou culturel peu élevé, ce qui est le cas parmi les autochtones racistes. Chez les élèves bruxellois autochtones, 10 pc sont antisémites.

"L'antisémitisme chez les élèves à une inspiration théologique et il y a un lien direct entre le fait d'être musulman et celui d'éprouver des sentiments antisémites", selon le scientifique. "Chez les catholiques ayant des sentiments antisémites, ceux-ci sont loin d'être aussi forts", souligne M. Elchardus qui plaide pour davantage d'attention pour l'entente mutuelle au sein d'écoles comptant de nombreux musulmans.



Manifestation à Bruxelles pour "le ravissement des soldats sionistes"


Voir également : La Belgique francophone, Israël et les Juifs


(Merci à R et à RR)

mercredi 11 mai 2011

Prof de l'ULB: Dexia blanchit de l’argent sale fruit des crimes d'Israël

"Dexia blanchit de l’argent sale" (Eric David, "professeur bien connu de droit international à l’ULB")

Contexte:
Belgique: boycott d'Israël et Dexia, ce que Baudouin Loos ne dit pas... (12/04/2011). Extrait:

On connaît le militantisme anti-israélien du journal belge francophone Le Soir et de ses journalistes.  Le quotidien prône des punitions et des boycotts d'Israël.  Baudouin Loos a présenté la vente de Dexia Israël comme l'aboutissement d'une campagne d'un collectif belge pour le boycott de Dexia, qu'il reconnaît, sans un mot de regrets, avoir été virulente.  Le Figaro et Reuters (ainsi que le site qui a révélé la nouvelle Wansquare) en font une lecture totalement différente. Cet aspect de la transaction - pourtant capitale - est passée sous silence par Le Soir : 

"La banque franco-belge s'est engagée l'an dernier auprès de la Commission européenne à vendre certaines de ses filiales à l'étranger en contrepartie des aides reçues au plus fort de la crise financière de l'automne 2008. Elle a dans ce cadre finalisé fin mars la vente de sa filiale slovaque Dexia banka Slovensko en cédant sa participation de 88,71% au fonds d'investissement Penta Investments."
__________


Le Soir revient à la charge.   Dexia accusé de blanchir de l’argent sale dans les territoires occupés.  C'est le professeur Eric David, grand savant de l'Université Libre de Bruxelles et père spirituel de la fumeuse loi belge de compétence universelle, qui porte l'épouvantable et stupéfiante accusation:


"Depuis 2009, la plate-forme belge intitulée « Palestine occupée – Dexia impliquée » et qui groupe quelque 80 associations et communes belges fait campagne pour que Dexia cesse de financer, via sa filiale israélienne, la colonisation dans les territoires palestiniens occupés.
Le 6 avril dernier, le groupe franco-belge a annoncé que sa filiale Dexia Israël était à vendre, une information de nature à contenter tous ceux qui sont choqués par la situation. Mais, en attendant que cette vente ait lieu, les militants ne relâchent pas la pression. Mercredi 11 mai, 45 actionnaires concernés iront donc à l’Assemblée générale de Dexia pour interpeller Jean-Luc Dehaene, président de la banque, au passage 44 à partir de 14 h 30.

mardi 10 mai 2011

ULB: la délégitimation d'Israël forever and ever ...

Ils n'en n'ont cure.  Si leur cause, la délégitimation d'Israël, est si évidente si juste si sublime pourquoi faut-il donc revenir là-dessus sans cesse?  Pourquoi les savants de l'ULB (avec le soutien de la Communauté Française de Belgique) consacrent tant d'énergie à l'éducation permanent à la détestation d'Israël?  Rappelons que si l'Université Hébraïque de Jérusalem se classe parmi les 100 premières universités au monde (71% place), l'ULB hélas se classe bien loin derrière...  Une petite pointe de jalousie et de frustration?

Israël et la légitime défense en droit international


L’Association Belgo-Palestinienne Wallonie-Bruxelles [présidée par l'ULBiste Pierre Galand] organise un cycle de rencontres destiné à ses membres et sympathisants. Le but principal est d’approfondir des thématiques qui touchent à la question palestinienne au travers d’exposés suivis d’échanges et d’une réflexion commune.
Ces rencontres ont lieu une fois par mois.
Lundi 16 mai 2011 à 19h30
Israël et la légitime défense en droit international
Avec
Olivier CORTEN
Professeur à l’Université libre de Bruxelles, Centre de droit international et de sociologie appliquée au droit international.
Auteur de Le droit contre la guerre (Paris, Pedone, 2008),
The Law against War (Oxford, Hart Pub. 2010).
L’un des enjeux de l’avènement d’un État palestinien est la possibilité, pour la Palestine comme pour Israël, d’invoquer l’article 51 de la Charte reconnaissant un droit de légitime défense dans les relations entre États. L’exposé fera le point sur les conséquences de ce changement éventuel de statut en droit international de la guerre.