samedi 7 novembre 2009
Belgique: "Les citoyens d'Europe qui refusent d'acheter la moindre patate douce d'Israël"
"Quand il s'agit de grossir une situation défavorable à Israël, Le Soir n'y va pas de main morte. Mais quand s'agit de rendre compte d'une situation diamétralement opposée, Le Soir se fait discret. Ainsi, le récent voyage du chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman, en Afrique n'a pas eu les honneurs d'un article. En effet, comment concilier "apartheid" et sanctions avec le bon accueil fait à M. Lieberman dans les pays africains ?"
Tous ceux qui lisent la presse belge francophone n'auront pas été surpris de l'empressement des deux plus grands quotidiens, Le Soir et La Libre Belgique (LLB), à commenter avec approbation la décision du gouvernement norvégien de ne plus investir dans la firme israélienne Elbit. Désinvestissement tout relatif qu'il convient de tempérer et nuancer: La Norvège désinvestit tout en investissant dans la même société israélienne et Elbit supplies equipment to Norwegian airforce .
Aucun des deux quotidiens n'a fait allusion aux manoeuvres électorales (les élections ont lieu aujourd'hui) qui sous-tendent cette décision très médiatique (Norvège: désinvestir en Israël et investir au Turkménistan. Par ailleurs notons que le même fonds souverain conserve dans son porte-feuille une bonne trentaine de sociétés israéliennes.
La Libre Belgique annonçait en titre que la Norvège faisait "le ménage" : "Le fonds pension public norvégien fait le ménage. Le fonds souverain a banni de ses listes d'achats les titres de la société israélienne Elbit" (4/09).
De son côté, Le Soir consacrait (12/09, image ci-dessus) à la décision norvégienne un titre en première page et tout un dossier. Véronique Kiesel signa un article dont le titre est plus que suggestif : "Les sanctions ont sapé l'apartheid sud-africain" dans lequel elle cite l'inusable expert en la matière, Desmond Tutu.
L'autre article sous la plume incisive de Baudouin Loos fait un tour d'horizon très partial bien entendu de la question. Ainsi lisons-nous que les appels au boycott prennent de l'ampleur et qu'ils ne sont plus le fait de "cercles marginaux et/ou radicaux". Hélas Baudouin Loos ne nous livrera pas le nom de ces personnes qui n'appartiennent pas aux cercles radicaux et qui sont supposées injecter une nouvelle dynamique plus crédible au mouvement.
Par contre, Baudouin Loos a sa petite idée sur ce qui pourrait être un boycott porteur: "la patate douce" :
"En revanche, les initiatives non étatiques commencent à proliférer, depuis les citoyens d'Europe qui refusent d'acheter la moindre patate douce d'Israël au grand magasin du coin jusqu'aux groupes plus organisés qui attaquent en justice une firme de leur pays qui travaille en territoire occupé [...]". [1]
Quand il s'agit de grossir une situation défavorable à Israël, Le Soir n'y va pas de main morte. Mais quand s'agit de rendre compte d'une situation diamétralement opposée, Le Soir se fait discret. Ainsi, le récent voyage du chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman, en Afrique n'a pas eu les honneurs d'un article. En effet, comment concilier "apartheid" et sanctions avec le bon accueil fait à M. Lieberman dans les pays africains (Visite historique d'Avigdor Lieberman en Afrique) ?
Ou bien est-ce que l'Afrique ne compte que très marginalement pour Le Soir ?
[1] A ce sujet lire les conseils de Tom Goldschmidt, un ancien journaliste de la RTBF, sur le bon usage du boycott anti-israélien :
"Il vaut mieux être à plusieurs et vous remettez toutes vos patates israéliennes au caissier. [...] le personnel, qui n'est sans doute pas suffisamment exploité, se retrouvera avec 5, 10, 15, 20 kilos de pommes de terre à remettre en rayon, et l'impression qu'on se fout de lui." (Source: Tom Goldschmidt: "Boycotter Israël? Oui! Mais pas bêtement!" )
- Belgique: Greta Berlin invitée par Luk Vervaet et encensée par Baudouin Loos
- Une histoire de boycott qui fera "datte", la Radio Télévision Belge est pour
- Belgique: Baudouin Loos fait la pub pour une ONG qui accuse Israël d'apartheid
Anti Boycott Israel Blog
200 raisons qui plaident contre le boycott d'Israël
Tous ceux qui lisent la presse belge francophone n'auront pas été surpris de l'empressement des deux plus grands quotidiens, Le Soir et La Libre Belgique (LLB), à commenter avec approbation la décision du gouvernement norvégien de ne plus investir dans la firme israélienne Elbit. Désinvestissement tout relatif qu'il convient de tempérer et nuancer: La Norvège désinvestit tout en investissant dans la même société israélienne et Elbit supplies equipment to Norwegian airforce .
Aucun des deux quotidiens n'a fait allusion aux manoeuvres électorales (les élections ont lieu aujourd'hui) qui sous-tendent cette décision très médiatique (Norvège: désinvestir en Israël et investir au Turkménistan. Par ailleurs notons que le même fonds souverain conserve dans son porte-feuille une bonne trentaine de sociétés israéliennes.
La Libre Belgique annonçait en titre que la Norvège faisait "le ménage" : "Le fonds pension public norvégien fait le ménage. Le fonds souverain a banni de ses listes d'achats les titres de la société israélienne Elbit" (4/09).
De son côté, Le Soir consacrait (12/09, image ci-dessus) à la décision norvégienne un titre en première page et tout un dossier. Véronique Kiesel signa un article dont le titre est plus que suggestif : "Les sanctions ont sapé l'apartheid sud-africain" dans lequel elle cite l'inusable expert en la matière, Desmond Tutu.
L'autre article sous la plume incisive de Baudouin Loos fait un tour d'horizon très partial bien entendu de la question. Ainsi lisons-nous que les appels au boycott prennent de l'ampleur et qu'ils ne sont plus le fait de "cercles marginaux et/ou radicaux". Hélas Baudouin Loos ne nous livrera pas le nom de ces personnes qui n'appartiennent pas aux cercles radicaux et qui sont supposées injecter une nouvelle dynamique plus crédible au mouvement.
Par contre, Baudouin Loos a sa petite idée sur ce qui pourrait être un boycott porteur: "la patate douce" :
"En revanche, les initiatives non étatiques commencent à proliférer, depuis les citoyens d'Europe qui refusent d'acheter la moindre patate douce d'Israël au grand magasin du coin jusqu'aux groupes plus organisés qui attaquent en justice une firme de leur pays qui travaille en territoire occupé [...]". [1]
Quand il s'agit de grossir une situation défavorable à Israël, Le Soir n'y va pas de main morte. Mais quand s'agit de rendre compte d'une situation diamétralement opposée, Le Soir se fait discret. Ainsi, le récent voyage du chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman, en Afrique n'a pas eu les honneurs d'un article. En effet, comment concilier "apartheid" et sanctions avec le bon accueil fait à M. Lieberman dans les pays africains (Visite historique d'Avigdor Lieberman en Afrique) ?
Ou bien est-ce que l'Afrique ne compte que très marginalement pour Le Soir ?
[1] A ce sujet lire les conseils de Tom Goldschmidt, un ancien journaliste de la RTBF, sur le bon usage du boycott anti-israélien :
"Il vaut mieux être à plusieurs et vous remettez toutes vos patates israéliennes au caissier. [...] le personnel, qui n'est sans doute pas suffisamment exploité, se retrouvera avec 5, 10, 15, 20 kilos de pommes de terre à remettre en rayon, et l'impression qu'on se fout de lui." (Source: Tom Goldschmidt: "Boycotter Israël? Oui! Mais pas bêtement!" )
- Belgique: Greta Berlin invitée par Luk Vervaet et encensée par Baudouin Loos
- Une histoire de boycott qui fera "datte", la Radio Télévision Belge est pour
- Belgique: Baudouin Loos fait la pub pour une ONG qui accuse Israël d'apartheid
Anti Boycott Israel Blog
200 raisons qui plaident contre le boycott d'Israël
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire